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 Revue de Presse

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Kamel
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MessageSujet: Re: Revue de Presse   Revue de Presse - Page 7 EmptyJeu 10 Avr - 18:29

Revue de Presse - Page 7 18294919uj6

Réduction du délai d’aménagement des réservoirs pour les lavoirs du phosphate du Sud

Considération au Président Ben Ali pour le suivi constant
des préoccupations des citoyens de Gafsa

Adhésion à la politique judicieuse du Chef de l’Etat pour poursuivre son projet réformateur d’avant-garde


Suite à l’importante mesure décidée mardi par le Président Zine El Abidine Ben Ali portant réduction de 2011 à 2009 du délai de parachèvement des travaux d’aménagement des réservoirs pour un certain nombre de lavoirs du phosphate de Redayef, Oum Larayess, M’dhilla 1 et M’dhilla 2, les militants, les cadres du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD) et les représentants des composantes de la société civile dans ces délégations ont rendu un vibrant hommage au Président de la République pour cette décision visant à améliorer la situation environnementale dans le bassin minier.

Les signataires rendent, également, hommage au Chef de l’Etat pour son engagement résolu à garantir les attributs du développement durable dans le gouvernorat de Gafsa et à améliorer la qualité de la vie de ses habitants.

Dans des messages adressés au Chef de l’Etat par les structures du RCD et du tissu associatif, les signataires réaffirment l’adhésion des militants, des cadres et des habitants du gouvernorat de Gafsa aux orientations nationales et expriment leur considération au Président de la République pour le suivi constant des préoccupations des citoyens. Ils y réitèrent leur attachement à la politique judicieuse du Chef de l’Etat pour poursuivre son projet réformateur d’avant-garde.


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MessageSujet: Enseignement.....Evaluations mitigés   Revue de Presse - Page 7 EmptyVen 11 Avr - 7:01

jeudi 10 avril 2008


Enseignement.....Evaluations mitigés
Enseignants et parents se renvoient la balle
Comme à l'accoutumée, parents et enseignants se rencontrent après chaque trimestre pour discuter des différentes questions relatives à la scolarité des élèves (collégiens et lycéens). La semaine qui suit les vacances est généralement réservée à la tenue des différents conseils des classes, après quoi,

Revue de Presse - Page 7 P3n13cl090420081826fbyq1

les bulletins de notes seront envoyés aux parents d'élèves qui seront invités par la même occasion à se présenter à l'établissement le jour convenu en vue de rencontrer les professeurs de leurs enfants. Cette rencontre qui se tient deux fois par an, (la première après le 1er trimestre, la seconde après le 2è trimestre) est devenue une tradition qu'on doit encourager et consolider tant qu'elle constitue une occasion favorable au dialogue.
Cependant, l'expérience a montré que la plupart des parents qui se présentent à cette réunion sont ceux dont les enfants sont d'excellents ou de bons élèves. Par contre, ceux des élèves moins bons (médiocres, paresseux, cancres et turbulents) ne se manifestent que rarement. Pourtant, c'est de ces derniers que les profs ont surtout besoin pour discuter ensemble des défaillances de leurs enfants et des moyens susceptibles de les racheter. Car ce sont ces élèves qui posent des problèmes de comportement : ils sont souvent trop bruyants, distraits, insolents, agressifs... Ce qui influe négativement sur leur rendement scolaire. L'absence de ces parents à cette réunion trimestrielle s'explique par le fait que certains enfants reçoivent le bulletin des notes directement du facteur et s'arrangent de sorte à le cacher à leurs parents pour échapper aux réprimandes et aux critiques. C'est que les bulletins ne sont pas envoyés aux parents par lettre recommandée, c'est pour cela qu'ils tombent facilement dans les mains des enfants, alors qu'ils sont adressés strictement au parent ou au tuteur de l'élève. Pourtant, l'élève est censé avoir apporté lors de son inscription cinq enveloppes timbrées dont deux sont affranchies d'un timbre de la valeur d'une lettre recommandée ! Allez savoir pourquoi l'administration de l'école n'effectue pas d'envois recommandés pour que les parents puissent recevoir les bulletins à temps et en mains propres ! Mais il y a des parents, non satisfaits des résultats de leur enfant, qui s'abstiennent de venir à cette réunion, sachant que de telles rencontres ne changent pas grand-chose tellement il n'a plus confiance ni en son enfant ni en l'institution scolaire en tant que telle !

Responsabilités diluées

Il est normal que la plupart des parents viennent parler des notes et des moyennes que leurs enfants ont obtenues dans les différentes disciplines et les profs sont là pour répondre aux différentes questions scolaires qui préoccupent ces parents et essaient avec eux de trouver les remèdes nécessaires à tel ou tel problème. Et, en général, les solutions sont vite trouvées quant il s'agit de parents compréhensifs et coopératifs. Mais la plus grosse difficulté tient à la mauvaise communication avec certains parents qui portent des préjugés sur l'institution scolaire et sur le cadre enseignant et qui mettent en cause tout le système éducatif pour la simple raison que leur fils ou fille n'a pas eu de bonnes moyennes ! C'est avec cette mentalité que certains parents gèrent l'échec ou le succès de leurs enfants ; si nos enfants réussissent, c'est grâce à leurs parents, s'ils échouent, c'est à cause de ces profs qui ne font pas bien leur boulot ! Sans parler des conciliabules qui se tiennent entre parents d'élèves pour montrer tel ou tel prof du doigt ! Le pire est que certains parents s'immiscent parfois dans la pratique et dans les spécificités du métier de l'enseignant qu'ils ne connaissent pas vraiment ! Et c'est ainsi qu'enseignants et parents se mettent à se renvoyer la balle: « les parents n'exercent plus leur pouvoir sur leurs enfants », vous diront les uns. « Ce sont les profs qui n'ont plus d'autorité sur leurs élèves », vous diront les autres. Des accusations de part et d'autres qu'il faut absolument éviter parce qu'elles sont inutiles.
Cependant, il faut bien comprendre les uns et les autres : les enseignants ont beaucoup d'élèves à gérer et ce n'est pas toujours facile de faire avancer tout le monde de la même façon pour diverses raisons (classes hétérogènes, conditions de travail...) ; les parents, eux, ne sont plus toujours disponibles à superviser régulièrement la scolarité de leurs enfants en raison des contraintes sociales et professionnelles souvent très lourdes. Quel parent ne souhaite pas, malgré tout, de meilleurs résultats pour son enfant et surtout un grand succès à l'école ? Quel prof ne cherche pas à assurer la bonne formation et la réussite à tous ses élèves ? Il y va de sa compétence et de son estime au sein de son établissement, auprès de ses élèves et aux yeux de leurs parents. Et puis, les enseignants auraient tout intérêt à réaliser qu'après tout les parents ne sont pas leurs ennemis. Tant que les bonnes intentions existent des deux côtés (parents-enseignants), pourquoi ne conjugue-t-on pas les efforts de tous pour le bien de l'élève, au lieu de passer son temps à des accusations réciproques qui ne sont bonnes qu'à envenimer la situation?

Solutions immédiates

Cette réunion de fin de trimestre constitue un forum très intéressant dont peuvent profiter parents et enseignants pour débattre de l'avenir des enfants et de l'institution scolaire en général. Plus les parents et les enseignants se parlent et mieux c'est pour les enfants. Pensons donc ensemble aux multitudes problèmes dont souffre le système éducatif et qui exigent des solutions immédiates. Il est grand temps de se pencher sur les difficultés scolaires rencontrées par un grand nombre d'élèves au collège comme au lycée. Le rôle de l'enseignant ne consiste pas seulement à présenter aux parents un mauvais rapport concernant ces élèves en difficultés. Les « c'est un mauvais élève, nul et paresseux ! » sont des jugements que les parents se lassent d'entendre ; c'est comme si un médecin se contentait de vous signaler la maladie, sans vous inscrire le médicament pour la guérir ! Les parents ont besoin plutôt d'être éclairés sur les mesures qu'ils devraient prendre, ils ont besoin de solutions palpables pour sauver leurs enfants en détresse ! Ce sont les profs qui sont en mesure, plus que d'autres, de les conseiller et ce, en fonction des capacités et des prédispositions des enfants en question. A quoi bon perdre son temps à faire des études au collège ou au lycée sans jamais pouvoir obtenir sa moyenne ? A quoi bon servir de rester toujours menacé de redoublement ou d'exclusion ? Pourquoi faut-il être toujours à la merci d'un rachat pour passer d'un niveau à un autre supérieur ? Dans tous ces cas ou d'autres plus désespérés, en tant que profs, ils peuvent convaincre les parents de la nécessité d'orienter leurs enfants vers des branches techniques et professionnelles, peut-être qu'ils y trouveront mieux leur vocation ! La nouvelle version des écoles préparatoires techniques qui ont ouvert leurs portes depuis l'année dernière leur conviendrait peut-être mieux. Une campagne menée au sein des écoles pourrait encourager tant d'élèves, peu ou non disposés à suivre leurs études dans des filières longues, à opter pour l'une des dizaines de spécialités proposées par ces nouvelles écoles techniques professionnelles. Notre pays a vraiment besoin de ces petits métiers !


Hechmi KHALLADi
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MessageSujet: Gafsa reconnaissante   Revue de Presse - Page 7 EmptyVen 11 Avr - 18:23

Mesures présidentielles au profit du bassin minier du Sud

Gafsa reconnaissante Gafsa reconnaissante Gafsa reconnaissante Gafsa reconnaissante

Dans un message de considération au Président Ben Ali, les cadres, les militants, les résistants, les femmes, les jeunes, les étudiants et les représentants des organisations et des associations appellent le Chef de l’Etat à se porter candidat à l’élection de 2009

• Marche populaire de soutien au Président Ben Ali à Gafsa

• Au cours d’un meeting spontané devant le siège du gouvernorat, les citoyens venus de toutes les délégations réaffirment leur attachement au Président Ben Ali, choix du présent et de l’avenir, et à sa politique clairvoyante

Les signataires du message soulignent leur entière adhésion à l’élan réformateur avant-gardiste engagé par le Président de la République et visant à apporter le bonheur au citoyen tunisien et à garantir sa sécurité et sa stabilité, réaffirmant leur engagement envers le Chef de l’Etat à redoubler d’effort pour sauvegarder et enrichir les innombrables acquis réalisés dans la région et préserver le climat de bien-être, de sécurité et de stabilité qui prévaut en Tunisie.

Ils réitèrent, également, leur engagement résolu à suivre l’exemple du Chef de l’Etat pour préserver les acquis de la patrie et la servir avec dévouement, se félicitant des indicateurs de développement socioéconomique réalisés par la Tunisie dans les différentes régions du pays, sous la sage conduite du Président Ben Ali, indicateurs qui ont valu au pays de devenir un modèle à suivre dans tous les domaines.

Ils expriment, d’autre part, leur cohésion autour du Chef de l’Etat et leur engagement à resserrer les rangs pour faire face à tous ceux qui tentent de porter atteinte à la Tunisie et à tous les courants destructeurs, réaffirmant leur attachement aux constantes nationales et leur détermination à concrétiser les orientations avant-gardistes du Chef de l’Etat pour construire une société équilibrée et réaliser les nobles objectifs du programme présidentiel pour la Tunisie de demain.

Ils exhortent, en conclusion, le Président Zine El Abidine Ben Ali à répondre à l’appel du peuple en se portant candidat à l’élection présidentielle de 2009, étant le guide du processus de réforme et le garant de l’avenir et de la gloire de la Tunisie.

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MessageSujet: Re: Revue de Presse   Revue de Presse - Page 7 EmptyVen 11 Avr - 22:39

Maison de la Culture Ibn Rachiq : Gafsa raconté par ses artisanes
Revue de Presse - Page 7 Zohramax11b44d8hw1

Les Gafsiens débarqueront les 11 et 12 mai à la Maison de la culture Ibn Rachiq avec des bribes de leur riche patrimoine. Une nouvelle occasion pour revaloriser des composantes essentielles de la mémoire collective des habitants de l’ancienne Capsa, bien gravée dans les annales de l’histoire.
Gafsa, une terre authentique qui continue, depuis des siècles, à nourrir l’imagination des poètes, des écrivains, des peintres, des artisans... et à enflammer l’esprit des historiens et des archéologues. Ancrée dans l’histoire, Gafsa dont l’ancien nom est Capsa-Est l’une des grandes références de la culture de l’épipaléolitique qui s’est développée en Afrique du Nord entre le 8ème et le 10ème millénaire. Les amas de coquilles d’escargots qui ont été trouvés pas loin de cette ville témoignent de la splendeur de cette civilisation qui a marqué l’histoire de l’humanité depuis la nuit des temps. Entre un passé glorieux et un présent rayonnant, les habitants de Gafsa ont dessiné les contours de l’histoire sur de jolis supports de l’artisanat. Réputée pour ses tissages traditionnels comme le «klim», le «mergoum» et le «holi», Gafsa offrira, les 11 et 12 mai, aux fidèles de la Maison de la Culture Ibn Rachiq l’occasion de savourer quelques fragrances de son histoire et du savoir-faire de ses artisanes. «La revalorisation du patrimoine matériel et immatériel, vecteur du développement durable» est le trait d’union entre les différentes activités qui ponctueront ces deux journées, lancées à l’occasion de la 16ème session du mois du patrimoine. Organisée par le Club UNESCO - ALECSO de Gafsa en collaboration avec l’association de Gafsa pour les civilisations de la préhistoire, cette manifestation s’articulera autour du tissage traditionnel gafsien. Le coup d’envoi de ce festival sera donné le vendredi, avec le vernissage d’une exposition des arts plastiques et d’une foire d’artisanat où les tapis de Gafsa avec leurs couleurs chatoyantes et leurs motifs géométriques et attrayants marqueront leur présence, témoignant de la réussite de l’expérience de la Maison des artisanes.

Cette première journée sera aussi marquée par une encontre-débat sur la richesse du patrimoine culturel et de l’artisanat de cette ville du Sud-Est de la Tunisie.

Les techniques de la teinture végétale traditionnelle, des ateliers de tissage et de démonstration de différentes étapes de la réalisation de ces œuvres et une expo-vente des produits de cette maison des artisanes sont au programme de la deuxième et dernière journée dédiée au patrimoine de Gafsa.

La cerise sur le gâteau sera la voix sublime de Zohra Lajnaf, originaire de Gafsa, qui se produira le soir sur la scène de la Maison de la culture Ibn Rachiq pour mener le public dans une délicieuse vadrouille dans les coins et recoins de Gafsa. Durant cette plongée, la chanteuse offrira à l’assistance un bouquet de chansons de son premier album «Ragrag», qui a connu un grand succès grâce à une nouvelle lecture et un travail attentionné de dépoussiérage du patrimoine musical de Gafsa. Lors de ce rendez-vous, Zohra Lajnaf sera accompagnée d’une pléiade de poètes populaires qui font encore le bonheur des Gafsiens.
Le Quotidien
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MessageSujet: De Gafsa à Tunis, la voix royale   Revue de Presse - Page 7 EmptyLun 14 Avr - 6:52

Avec Zohra Lejnef

De Gafsa à Tunis, la voix royale De Gafsa à Tunis, la voix royale De Gafsa à Tunis, la voix royale De Gafsa à Tunis, la voix royale
Il y a quelque chose d’enfantin en elle. Silhouette sympathique, chevelure lâchée en vadrouille sur le dos, sourires ensoleillés, Zohra Lejnef, allure d’étudiante prolongée, est une «cinglée» de la scène et du micro.
Grande vitalité dans les cordes vocales aux mélodies ondoyantes, elle chante et nous enchante.
Au jeu des questions-réponses, elle s’amuse, dans une joyeuse décontraction, à remuer le jardin de ses souvenirs. Entretien.

Revue de Presse - Page 7 71223202445jk9

On ne choisit pas sa date de naissance. Zohra Lejnef, qui a quatre fois dix ans et beaucoup de fraîcheur naturelle, est née à Gafsa. Précisément à «Souinyet», sur le sommet d’une colline où elle a traversé une enfance «particulièrement heureuse», se plaît à souligner la «ténore», avec un accent diablement sympathique, propre au fief qui l’a vu naître. Bien entourée par les siens sur ce site agricole, elle déambule, toute petite, au grand air, entre amandiers, oliviers et figuiers.
Très tôt, sa chère maman lui apprend à être utile. A s’initier au cardage qui lui permettait d’attendrir la laine brute. Accrochée aux basques de sa génitrice, qui n’a de cesse de fredonner les vieux airs du terroir, Zohra en capte vite fait toutes les mélodies. Entre l’école primaire, le lycée et son hameau où nichent quatre familles voisines, cette enfant se montre aidante. Apprend à assumer des travaux ménagers, toujours proche de sa maman-rossignol dont elle assimile rapidement les vocalisations. Leur prêter une oreille attentive, les mémoriser. Détail croustillant : lorsqu’elle n’assumait pas correctement les petites corvées qu’elle lui confiait, Zohra avait droit à une partition de reproches enrobés de quelques refrains improvisés. Ça s’appelle avoir grandi dans un bain auditif de luxe. Preuve aussi que la famille Lejnef «bien soudée», savait s’amuser… sérieusement là-haut à «Souinyet». Conclure à une adolescence mielleuse, bien encadrée par ses trois sœurs et ses quatre frères. C’est pourquoi, jusqu’à ce jour, elle demeure très ancrée dans ses bases familiales. Passent les années, et la voilà au Lycée de Gafsa où elle adhère, enthousiaste, à son club de musique. Mademoiselle commence à tutoyer le luth sous la direction «bienveillante» de son professeur Ridha Kchaou. C’était en 1989. Ravie d’apprendre aussi à faire miauler le violon grâce aux bons soins de madame «Michaèle Mami».
A 17 ans, elle savait déjà qu’elle chanterait plus tard en public, car «ma sensibilité était déjà tout à fait formée». Et d’ajouter : «Tout se joue au seuil de l’adolescence».
Après le baccalauréat, elle devient la captive heureuse de l’Institut supérieur de musique. Les quatre ans d’études à Tunis lui auront ouvert les portes du Conservatoire où elle enseigne actuellement.

Chanceuse
en amitié

Ce qui la fait avancer dans la vie, c’est son tempérament «optimiste» qui l’autorise «à positiver», dit-elle. Autrement dit, prendre avec sérénité «le bon et le moins bon». Si d’aventure elle était confrontée à de petits tracas, «une petite voix intérieure me ferait dire que ça irait mieux demain». Heureuse en amitié, elle souligne n’avoir jamais été déçue sur ce plan. «Mes amis m’ont toujours témoigné solidarité et affection».
Au fait, combien compte-t-elle de chansons à son actif ? «Vingt-cinq au total.».
Petits rappels : en 2004, elle a eu droit à une chanson de Adam Fethi, soit Arjoun Degla, composée par l’incontournable Lotfi Bouchnaq, où elle a apporté «quelques arrangements.». Les siens. Un an plus tard, paraissait son album Rag Rag ou «Mirage», renfermant neuf chants dont l’un d’eux fut dédié au monticule qui l’a vu naître, comprenez «Jebel Souinyet» (mots et musiques de l’artiste).

Rebondir

Rappeler qu’elle a déjà fait une tournée en France et en Espagne où elle a «roucoulé» avec Ghilaine Renaud, «cette femme troubadour». Ensemble, «nous avons chanté en duo. Elle, en français, et moi en arabe, le tout dans une parfaite harmonie». En bon pigeon-voyageur, elle a également salué à deux reprises le pays de Pertini où elle a donné «deux concerts à Lecce». Savoir aussi qu’elle vient d’être conviée tout récemment à se produire en Belgique, «en soirée, au Centre culturel de Gand». Preuve que la musique est un langage international, «frontières effacées sur les atlas du monde», disait Prévert.
Autre interrogation de circonstance : qu’est-ce qu’une belle chanson ? «Celle qui part du cœur pour arriver au cœur des autres».
Sans transition, ce regret : dommage que les trompettes de nos festivals d’été n’aient pas encore claironné son nom. L’artiste évacue cette remarque par une moue, sans mot dire. Non pas qu’elle s’en fiche comme de son premier biberon, mais tout simplement par discrétion. Y penser toujours, n’en parler jamais. Attendre la prochaine édition 2008, se dit espérer. Une chose est sûre : en écoutant Zohra Lejnef chanter l’amour fugitif, l’amour déçu, l’amour raté, ses sérénades donnent à ceux et celles qui l’écoutent une énergie neuve.
Au final, ce vœu : la voir étendre le champ de ses chants. La voir rebondir sur de nouvelles compositions assorties de gammes nouvelles aux harmonies subtiles. Arriver ainsi à quelque chose de différent par rapport à son registre actuel: «J’y compte bien, c’est pour bientôt». Ce qui vaudrait à cette voix royale, capable d’attendrir une buse, encore et encore des succès d’estime…


Sadok BEN MAHMOUD
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MessageSujet: Bassin minier de Gafsa   Revue de Presse - Page 7 EmptyLun 21 Avr - 7:01

Bassin minier de Gafsa - En concrétisation des dernières décisions présidentielles
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Les nouveaux projets concilieront développement et environnement
La Compagnie des phosphates de Gafsa a planté plus de 25 mille arbres en 2006 et 60 mille autres en 2007. Pour cette année, le programme porte sur la plantation de 100 mille arbres
• Des projets de dimension stratégique de développement et environnementale en se basant sur les nouveautés technologiques

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Tirer profit du phosphate sans porter atteinte à l'environnement

L’amélioration des conditions et du cadre de vie des citoyens dans toutes les régions du pays constitue un souci permanent du Chef de l’Etat. En effet, les droits de l’homme à un environnement sain où il fait bon vivre ont été consacrés en Tunisie à la faveur de plusieurs projets d’envergure et de programmes consistant notamment en la création de parcs urbains et d’espaces verts, en vue de débarrasser le milieu naturel de la pollution sous toutes ses formes.
La région de Gafsa a souffert, depuis des années, des impacts de la pollution aussi bien sur la nature que sur les habitants. Et c’est avec joie que les habitants ont accueilli la décision prise récemment par le Chef de l’Etat qui consiste à réduire le délai du parachèvement des travaux d’aménagement des réservoirs pour les lavoirs de Redeyef, Oum Larayess, M’dhilla 1 et M’dhilla 2. Au lieu de 2011, les travaux doivent donc prendre fin en 2009, ce qui va améliorer sensiblement la situation environnementale dans le bassin minier.
Il faut dire que pour assurer ses programmes d’extraction et de production à moindre coût, la compagnie des phosphates de Gafsa consacre chaque année environ 25 millions de dinars pour la réalisation de projets de dimension stratégique de développement tout en réservant une bonne part au côté environnemental en se basant sur les nouveautés technologiques. En effet, sur le plan environnemental, la compagnie a déjà réalisé de nombreux projets visant la réduction de la pollution comme, à titre d’exemple, le traitement du phosphate par le lavage, la réservation de zones d’accès loin des agglomérations pour le stockage des déchets solides de phosphate.

Le séchage solaire est avantageux

Il est question aussi de la réalisation d’unités dites de flottation de phosphate par élimination des rejets fins ainsi que de digues à boue avec rationalisation de la consommation d’eau. Tous ces acquis vont être consolidés par le parachèvement des travaux d’aménagement des réservoirs pour les lavoirs dans les sites précités.
L’aspect écologique est, depuis quelque temps et sous l’impulsion du Président de la République, pris en compte dans toutes les actions engagées pour extraire ou traiter le phosphate. Pour preuve, la compagnie a planté plus de 25 mille arbres en 2006 et 60 mille autres en 2007. Pour cette année, le programme porte sur la plantation de 100 mille arbres.
Des projets importants pour la protection de l’environnement ont été concrétisés et consistent notamment en le phosphate humide, le séchage solaire, l’installation du gaz naturel dans le bassin minier, l’acquisition de moteurs électriques économiques. En fait, ces projets consistent non seulement à protéger le milieu naturel mais aussi à économiser l’énergie.
Créée en 1897, la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) contribue à l’équilibre de la balance commerciale dans la mesure où des quantités de phosphate sont vendues sur le marché extérieur. Et pour éviter les risques de pollution engendrés par les activités de l’entreprise chargée de l’exploitation des gisements phosphatés, de l’enrichissement du minerai extrait pour obtenir une qualité commercialisable, le développement de l’activité se fait grâce aux recherches géologiques nécessaires à la découverte de nouvelles réserves en vue d’assurer sa pérennité.
L’essentiel est que l’aspect environnemental bénéficie toujours d’une attention particulière à la faveur des projets réalisés ou programmés pour ne pas porter atteinte au milieu réceptif et fournir aux citoyens un cadre de vie décent qui répond aux exigences de la Tunisie moderne.

Chokri GHARBI
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MessageSujet: Festival des musiques du monde à Tozeur   Revue de Presse - Page 7 EmptyMar 22 Avr - 19:08

Festival des musiques du monde à Tozeur
Des sons en coups de sirocco


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Festival des musiques du monde à Tozeur, des sons en coups de sirocco
Samedi, sur la grande place Smaïra, les organisateurs ont eu une heureuse soirée avec les trois artistes prévus au cours de cette même soirée. Pour les nombreux Tunisois qui se sont déplacés dans la ville du Sud, ils ont surtout applaudi la Malienne Mamani Keita et le Sénégalais Ismaël Lô. Le grand public de Tozeur est venu, lui, pour danser sur les rythmes du mezoued de Hédi Habbouba.

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Mamni Keita
Sur la première rangée réservée aux VIP, on pouvait apercevoir, parmi les personnalités invitées par la direction du festival, l’actrice Nicole Calfon, Ina Delcourt, responsable chez Hermès, Michel Voyon, président du Conseil national de l’audiovisuel (CSA), Nicolas de Travernoft, P.-d.g. de la chaîne TV M6, et Christian Villeneuve, responsable dans le groupe Lagardère. Derrière les barrières de sécurité, ils étaient un peu plus de 5.000 personnes à attendre sagement le démarrage de la soirée. Elle a eu lieu avec l’entrée en scène de Mamani Keita. Originaire de Bamako (Mali) et élevée dans la tradition bambara, Mamani Keita chantait déjà, toute jeune, avec sa grand-mère maternelle. Au début des années 80, elle intègre l’Orchestre de Bamako, puis le Badema : l’Orchestre national du Mali. Arrivée en France au début des années 90, Mamani Keita se fait d’abord remarquer, aux côtés de Salif Keïta, en qualité de choriste. Après quelques apparitions bien senties avec des musiciens comme Jeffrey Smith, Hank Jones ou Cheikh Tidiane Seck, elle fut invitée dans la formation «Tama» composée notamment de Sam Mills et Tom Diakité.Puis, à Londres, dans le studio de Peter Gabriel (RealWorld), elle enregistre avec ce groupe l’album Space. Mais c’est suite à sa rencontre avec le guitariste Nicolas Repac qu’elle finit pas trouver sa voie musicale. Samedi soir, elle nous a présenté un groove organique et electro-hypnotique, une transe entre textures sonores ethniques et rythmes enjoués. Le titre de son dernier album Yelema , qui signifie littéralement «ce qui change », résume très bien ses nouveaux horizons musicaux. Mamani Keita s’appuie aussi et beaucoup sur son virtuose Nicolas Repac. Ce musicien est un touche-à-tout, et adepte de la sanza, du balafon, de la flûte ou de la guitare. Acolyte de Arthur H et de No One is Innocent, Nicolas Repac est un bluesman des temps modernes, littéralement inclassable. Merveilles de bidouillages sonores, d’atmosphères insolites et de détournement lexical, parfois sombre et émouvant, caractérisent son association avec Mamani. Au bout d’une heure de totale communion avec le public, Mamani quitte la scène pour laisser place à Ismaël Lô. Né en 1956 au Niger, terre de sa mère d’origine peule, où son père sénégalais est alors en poste, Ismaël Lô grandit à Rufisque, près de Dakar. Au commencement, son cœur balance entre la guitare et le pinceau qu’il manie avec une habileté égale. Pour ce concert à Tozeur, il s’est entouré de musiciens capables de composer aussi bien avec les rythmes locaux du m’balax qu’avec la soul, le rythm’n’blues, les mélodies peules et mandingues, bref, tout ce qui fait la trame de son inspiration. Nous avons écouté tour à tour Tajabone, superbe ballade tissée au fil acoustique, qui a été reprise par Pedro Almodovar pour illustrer son film Tout sur ma mère, Manko qui parle de démocratie, Incha Allah et Tass Yakar interpellent les enfants qui veulent brûler les étapes et Africa, un formidable hymme à la paix. Plutôt réservé au départ, le public des premiers rangs a depuis quitté son siège afin d’accompagner les belles ballades de Mamani et Ismaël. Et ne comptez surtout pas sur Hédi Habouba pour les voir se rasseoir. Le king de la musique populaire tunisienne reste, à 60 ans passés, un électron libre sur scène. Si ses tubes n’ont pas pris une ride depuis tout ce temps, on sent tout de même le début de la fin de carrière de l’artiste. Celui qui a rempli Carthage il y a quelques années, n’est plus aussi pointilleux sur la qualité de ses concerts. C’est ce que nous avons senti au cours de son spectacle. Mais Habouba reste Habouba et Tozeur n’est pas près d’oublier de sitôt sa venue et sa prestation sur scène. Samedi, on sentait déjà la fin du festival. Le dimanche s’est consumé très vite malgré un programme toujours chargé. Finalement, on n’aura retenu que de belles choses de cette 1ère édition. Si les organisateurs gardaient le même souffle, les prochaines années s’annoncent prometteuses.
Mourad BOUZIDI

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MessageSujet: Re: Revue de Presse   Revue de Presse - Page 7 EmptyVen 25 Avr - 19:17

Gafsa la belle
L'appétit d'une plus grande vocation universitaire…


Gafsa n'est pas que minière. Les préfigurations d'un pôle universitaire, qui opère de son rayonnement, sont bel et bien là.
Recensant près de 14.000 étudiants sous son égide, l’Université de Gafsa a pu, en l’espace de quelques années, arracher une vocation qui n’attend qu’à être confirmée dans les années à venir. Le quotidien de toute une ville tend à s’imprégner d’une énergie beaucoup plus fertile…

Revue de Presse - Page 7 82886453rz9
Evidemment, cela n’aurait pas fait sens, si Gafsa avait été oubliée de la dynamique de décentralisation de l’enseignement supérieur, qui a gagné le pays depuis quelques années. La ville ne demandait pas plus que cette sollicitation, par ailleurs impératif économique et socio-culturel, pour s’imposer aujourd’hui comme un pôle universitaire régional. Le jacobinisme «cognitif» n’étant absolument plus de mise en ce XXIe siècle... Avec 10 institutions universitaires, la ville de Gafsa peut désormais s’enorgueillir de se distinguer dans la région du Sud-Ouest en tant que pôle universitaire. Ceci, en attendant d’élargir son pouvoir d’attraction.
Des 13.800 étudiants fréquentant l’université de Gafsa, la moitié est originaire de ces deux villes que sont Gafsa et Tozeur. Le reste vient d’un peu partout de la Tunisie, voire d’autres pays : une quarantaine d’étudiants d’Algérie, de Mauritanie, de Côte d’Ivoire, du Congo… «L’idéal serait de recenser un taux de 60% venant de l’extérieur de la ville», indique M.Abderrazak Jday, président de l’Université de Gafsa. Avant de renchérir: «La réussite serait d’atteindre une répartition statistique donnant majoritaire le nombre d’étudiants venus d’ailleurs. C’est un indicateur de bonne santé».

Une manière d’apprécier la réussite à travers le pouvoir d’attraction qu’exerce l’université auprès des populations estudiantines des villes voisines. Cela serait plus intéressant également pour obtenir la dynamique économique escomptée dans la région. L’installation d’une université génère souvent la création de diverses activités économiques qui gravitent autour d’elle. Tout le monde y trouve son compte : librairies, taxiphones, commerces de produits alimentaires, foyers privés, cafés…
A l’instar de cette cité située à la lisière des foyers universitaires, «Zarroug», abritant des centaines d’étudiants… Lassaâd, un épicier installé dans le coin, nous confie: «Je suis ici depuis deux ans et je peux vous assurer que, pendant les vacances, les lieux ressemblent à une cité déserte».
L’université a de tout temps été un générateur d’emplois, du fait que c’est un énorme consommateur de services et d’équipements. L’accroissement de la population qui se trouve «dopée» par les étudiants contribue au façonnement d’un nouveau visage de la ville sur le plan économique.
Drainer davantage d’étudiants relève donc des objectifs à atteindre. Et cela relève des ambitions légitimes, sachant que, en la matière, l’Université de Gafsa observe sa courbe croître d’année en année. Le constat est valable également en ce qui concerne l’effectif des enseignants: de 2004 à 2008, leur nombre est passé de 264 enseignants, toutes catégories confondues, à 717. A ce propos, M. Jday indique que, durant la même période, le pourcentage de professeurs permanents est passé de 29 à 50%.
De fait, en l’espace de quatre ans, des postes ont été promus pour élever le niveau des institutions universitaires et pour assurer une meilleure qualité d’encadrement. L’objectif, selon le président de l’Université de Gafsa, étant d’atteindre un taux de 85 % d’enseignants permanents. Il s’agit, à ce même titre, de solliciter les compétences issues de la région : «L’on a récupéré pas mal d’enseignants qui s’étaient dispersés un peu partout dans le pays».

Dynamique culturelle

A côté de la dynamique économique occasionnée par l’université, il va sans dire que la présence d’une université profite également à la création d’une autre, culturelle cette fois-ci. 69 clubs opèrent au sein de l’université : ils œuvrent pour l’animation aussi bien de l’espace universitaire que celui de la ville, par le biais de conférences et manifestations scientifiques, dont ils assurent l’organisation. Au menu également, cinéma, musique et théâtre, à travers l’invitation d’illustres artistes tunisiens, qui visitent Gafsa et s’y produisent. Alors, bien évidemment, cette animation profite à la ville tout entière, n’étant pas restreinte à l’univers estudiantin. Sur un autre plan, l’impact sur la vie associative est tout aussi réel. Ainsi, des associations sont hébergées au sein même de l’université, contribuant à l’enrichissement du tissu associatif.
Maintenant, ce qui reste à revoir, selon le président de l’Université de Gafsa, serait la carte universitaire. En ce sens qu’il importe de délocaliser les institutions universitaires au sein même de la ville. En plus clair, il s’agit de créer une carte universitaire à 3 pôles, intégrant à la fois le centre-ville, l’entrée nord et l’entrée sud de la ville. «Ceci pour que les retombées bénéfiques profitent à la totalité de la ville», souligne M. Jday.
Par ailleurs, la création de pôles de compétence dans les créneaux porteurs figure parmi les pistes dans lesquelles il s’avère opportun de s’engager: l’énergie et l’eau, en plus de disciplines telles que l’informatique et les télécommunications.
Une université qui poursuit donc son bonhomme de chemin grâce, entre autres, au foisonnement des spécialités d’études : 45 spécialités au total. Avec, en sus, des masters au nombre de trois: un master professionnel en ingénierie et management de l’énergie, un deuxième en chimie industrielle et environnementale et, enfin, un master professionnel dans la création et la gestion des PME. L’Université de Gafsa abrite également trois unités de recherche, à savoir : «Sud-Ouest : l’histoire, les vestiges et la société», «La biochimie et la science des génétiques» et, enfin, «Les matières, l’énergie et l’environnement».
Selon M. Jday, le salut passera par la création de ce qu’on appelle les «pôles de compétence». Un pôle de compétence est, en substance, une spécialité d’études qui, n’ayant d’existence nulle part ailleurs que dans une ville bien déterminée, demeure en quelque sorte l’apanage d’une seule région. Il existe actuellement un seul pôle de compétence relevant de l’Université de Gafsa, à savoir l’Institut supérieur des sciences et de la technologie de l’énergie. Les ambitions universitaires de Gafsa sont de la même grandeur que les montagnes qui enlacent la ville...


Mehdi BEN REJEB
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MessageSujet: Re: Revue de Presse   Revue de Presse - Page 7 EmptyLun 28 Avr - 18:55

Paroles de jeunes Paroles de jeunes Paroles de jeunes Paroles de jeunes Paroles de jeunes

Bon Lundi ! Un an déjà

Notre supplément fête son premier anniversaire. Le 23 avril dernier, naissait en effet, «Parole de jeunes». Autour de ce nouveau-né, une équipe s’est constituée, des amitiés se sont nouées, des liens se sont créés.
L’excitation du départ a laissé peu à peu davantage place au sérieux et à l’application. Mais le plaisir, lui, y est toujours. Un plaisir intact, décuplé par vos encouragements, vos critiques, vos commentaires et vos suggestions.
Et si cet échange s’est bien installé entre nous, c’est que quelque part, nous avons réussi notre pari, celui de faire en sorte que chaque ligne de ce supplément traduise, autant que possible, vos aspirations, satisfasse vos attentes et colle à vos préoccupations… les nôtres.
Fidèles à cette ligne conductrice, nous partons dans ce numéro visiter les lycées spécialisés. Lycée pilote, lycée sportif ou encore lycée pilote artistique. En quoi diffèrent-ils des autres établissements éducatifs? Que garantissent-ils de plus? Comment les intégrer? Autant de questions qu’on s’est posées dans notre «Feu vert» de la semaine.
Notre «As de demain» est une jeune fille dont la voix fait déjà du bruit dans le milieu de la chanson. Vous l’avez connue dans la nouvelle version de Ahkili aliha ya baba aux côtés de Adnen Chaouachi, vous la connaîtrez mieux à travers le portrait qu’on lui a consacré. Elle s’appelle Nahla Chaâbani et fera certainement parler d’elle.
Et puisque cette année est placée sous le signe du dialogue avec les jeunes, nous renouons avec la rubrique «Paroles d’un jeune» qui est, comme d’habitude, un espace d’expression libre pour un jeune sur les sujets qui lui tiennent à cœur.
Dans «Branchez-vous», un site destiné aux filles… et aux garçons curieux de savoir ce qui se trouve dans les sacs de la jeune gent féminine.
Enfin, nous ne pouvions élaborer ce numéro anniversaire sans nouveautés. Aussi, inaugurons-nous une nouvelle rubrique «Succès de jeunesse». On y présentera des jeunes qui, à coup de persévérance et de volonté, ont réussi à réaliser ce que l’ont croyait réservé uniquement aux aînés. A découvrir absolument comme tout le reste de nos rubriques.
Merci pour votre fidélité et que ce premier anniversaire soit suivi d’autres que vous partagerez encore et toujours, avec nous. Bon lundi !


Khaoula C.

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MessageSujet: le champion olympique Mohamed Gammoudi   Revue de Presse - Page 7 EmptyVen 2 Mai - 7:23

le champion olympique Mohamed Gammoudi parmi les stars honorées par La CAA
La Confédération africaine d'Athlétisme (CAA) a rendu un vibrant hommage à plusieurs stars

africaines d'athlétisme qui se sont brillamment distinguées sur la scène internationale durant les 50 dernières années, lors d'une soirée de gala organisée mardi soir à Addis-Abeba.

Revue de Presse - Page 7 Gamoudip20n1030042008yx4

Lors de cette cérémonie, qui s'est dérouléé en présence de MM. Hamad Kalkaba Malboum, président de la CAA, Melès Zinawi, Premier ministre éthiopien, Lamine Diack, président de la Fédération Internationale d'Athlétisme (IAAF) et Younes Chetali, vice- président de la CAA, 77 athlètes africains, dont 19 femmes, ont été honorés parmi lesquels figurent le champion olympique tunisien Mohammed Gammoudi, médaille d'or aux JO de Mexico en 1968 sur 5.000 m et deux fois médaille d'argent aux JO de Tokyo (1968) et de Munich (1972), ainsi que la légende ethiopienne le coureur aux pieds nus, Abebe Bikila, médaille d'or aux JO de Tokyo en 1964.

De vibrants hommages ont été également rendu à d'autres champions du monde et olympique, l'éthiopien Haile Gebresselassie et ses compatriotes Meseret Defar et Tirunesh Dibaba, la championne mozambicaine Maria Mutola, le namibien Frank Fredericks et le Kenyan Kipchoge Keino, la star de l'athlétisme marocain, Hicham El Guerrouj, quadruple champion du monde et double champion olympique à Athènes (Grèce), Said Aouita, champion du monde et olympique, Khalid Skah, médaillé d'or aux Jeux Olympiques de Barcelone en 1992, Nawal El Moutawakil, actuelle ministre marocaine des sports, championne olympique du 400 mètres haies en 1984 à Los Angeles et Nezha Bidouane, double championne du monde du 400 m haies à Athènes en 1997 et à Edmonton en 2001 et médaillé de bronze aux JO de Sydney en 2000, seule athlète marocaine présente à cette cérémonie

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MessageSujet: Finales des championnats nationaux seniors et juniors à Gafs   Revue de Presse - Page 7 EmptySam 10 Mai - 7:29

Finales des championnats nationaux seniors et juniors à Gafsa

On en redemande!

• La palme à Nadhour et à Tozeur
Ils sont deux à avoir raflé tous les titres nationaux…


Les finales des championnats nationaux seniors et juniors (kumite et kata) de kyokushinkai ont atteint dimanche la dimension d’un festival de la jeunesse à la salle omnisports de Gafsa, pour apprécier les qualités des combattants des 35 clubs finalistes.
C’est dire le rayonnement de la FTKKAM quatre ans seulement après sa création.
«C’était la grande fête du kyokushinkai. L’engouement était total. Tout Gafsa était impliqué, ce qui a motivé tous les athlètes finalistes. Le niveau était supérieur à la dernière saison. Le face-à-face entre le club Nadhour et celui de Tozeur a été impressionnant», témoigne le DTN Amor Karkar.
Plusieurs personnalités sportives et politiques ont été présentes à ces finales, MM. Ahmed Boughenim, président de l’Union arabe de kyokushinkai, Sadok Kouka président de la FTKKAM, Khaled Ben Belgacem, Béchir Métoui, le représentant de la tutelle, et des responsables régionaux.
Les karatékas internationaux ont dominé ces finales des championnats nationaux, à l’instar de Chokri Nafti, Imed Souii, Yahia Sedadi, Imed Karoui, Yahia Attia, Lotfi Essaket, Serra Abdelhédi et Serra Sassi.
L’association de Nadhour a remporté quatre médailles d’or, trois argent et une bronze. «Nous avons cravaché dur pour être au top-niveau. Nous progressons et nous avons une élite de choc pour dominer la compétition», a souligné Habib Farjallah.
Il est à signaler que sur invitation de Sadok Kouka, le Russe Igor, ex-champion de kyokushinkai, a fait honneur à sa réputation pour présenter un kata technique et très spectaculaire.
B.KARRAY

Résultats techniques


Kumite (hommes)
-70 kg
1) Imed Karoui (Sidi Alouane)
2)Hichem Ben Fredj (Mnara)
3)Youssef Ayed (La Chebba)
-)Ezzeddine Serriat (Sousse)

-80 kg
1)Yahia Sedadi (Tozeur)
2)Sayed Kekat (Nadhour)
3)Anis Mechri (Malouch)
-)Ezzeddine Ben Brahim (Sousse)


-90 kg
1)Yahia Attia (Tozeur)
2)Adel Karoui (Sidi Alouane)
3)Slim Essaies (Menara)
-)Hamdi Romdhane (Sousse)


+90kg
1)Chokri Nafti (Tozeur)
2)Imed Souii (La Chebba)
3)Thameur Kilani (Sidi Saâd)
-)Lotfi Essaket (Nadhour)


Dames
+60kg
1)Serra Abdelhédi (Nadhour)
2)Zohra Boujerra (Tozeur)
3)Serra Brahim (Menara)
-)Zomorda Retibi (Menara)


+60kg
1)Amira Akkari (Menara)
2)Jalila Hedili (Tunis)
3)Ayada Ben Saâd (Sousse)


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MessageSujet: Re: Revue de Presse   Revue de Presse - Page 7 EmptyMer 28 Mai - 18:55

Nationales mercredi 28 mai 2008
Saisons des mariages à l'enseigne de l'endettement
On vivra, « de bonheur et d'eau fraîché »



La saison estivale approche à grands pas et les préparatifs pour les mariages vont bon train. Les Salons et foires « spécial fêtes de mariage » prolifèrent. De l'ameublement à la décoration passant par la cosmétique, les futurs mariés ne savent plus à quel saint se vouer. Par où commencer ?.

Comment financer les frais exorbitants du mariage ?. Quelles priorités?. Il se trouve qu'aujourd'hui et malgré l'abandon de certains rites et coutumes, le mariage coûte « très très » cher pour le couple et continue de puiser des fonds énormes. Les tarifs élevés découragent les jeunes postulants au mariage.

Avant d'arriver au jour « j », le jeune couple passe par mille et une épreuves. Un chemin très long mais surtout très onéreux. Les charges exorbitantes de mariage sont à l'origine de la réticence des jeunes hommes à abandonner la vie de «célibat ». Unis pour le meilleur ?.Oui, pour le pire !.

Le fait de penser qu'il faut des dizaines de millions de dinars pour fêter l'union sacrée démoralise, les jeunes couples surtout ceux qui n'ont pas assez de moyens, où ceux qui viennent d'intégrer la sphère du travail sans oublier les chômeurs actifs et ceux qui subissent la précarité des conditions de travail. La question de moyens est toujours à la tête de la liste des encombres. Il faut dire que les prix pour les mariages sont spéciaux. Les jeunes mariés vivront alors d'amour et d'eau fraîche jusqu'à éponger leurs dettes.

Qu'ils soient fournisseurs (de meubles, d'électroménagers, de produits d'ameublement), équipementiers, artisans, prestataires de services ou autres, ils dépassent les bornes et font de plus en plus flamber les prix et alourdir les dépenses. Parfois, on se demande si ce n'est que de la pure arnaque.

Les meubles, les objets d'ameublement et de décoration, l'électroménager, le trousseau de mariage, la robe blanche, le costume, l'espace de mariage, les délices, les salons de beauté...La liste est très longue et tout est exagérément facturé et pour cause : fête de mariages. Comme si, pour se marier il faut payer plus, ses prestations de services.

La facture du mariage varie bien sûr selon les moyens des futurs mariés. Le paquet varie de 5 mille dinars à plus d'une vingtaine de millions de dinars, voire plus.

Sur le marché, on trouve de toutes les couleurs et à prix relatifs. A la Soukra, au Souk « Bou Mandil », à Sfax, à Sousse, à Ksar Halal, au Klibiéa, au Mallassine sans oublier les foires et salons spécialisés...partout où vous allez vous trouverez une palette de produits « made in Tunisia » ou importés. Chacun selon son goût et surtout selon sa cagnote, trouve une palette de choix à prix proportionnels à la qualité du produit offert.

L'abondance des produits et services épousant l'ère de la modernité est indiscutable. Néanmoins, la question des prix reste emblématique. Si l'on fait la comptabilité des nécessités, le compte ne sera nullement bon.

Les prix appliqués par les fabricants, fournisseurs et prestataires de services sont dans la majorité des cas incompatibles avec la propension moyenne à consommer de la classe moyenne, laquelle représente plus de 80% de la population moyenne.

Mais où puiser de l'argent? . Pas de souci !. Pour sortir du pétrin le crédit mariage est là. Il réglera l'affaire. Vous pouvez vous marier tout de suite pour vous embourber par la suite dans les annuités de remboursement. Sinon, comment payer Mille dinar pour les espaces de mariages, un total de 5 mille dinars pour les meubles d'intérieur, 3 mille dinars pour le trousseau de la mariée, 700 dinars pour l'orchestre, 600 dinars pour le salon de beauté, 500 dinars pour les délices...Par simple addition, nous sommes déjà à 10.000 dinars sans compter les dépenses annexes. Mais, si la famille de la mariée commence à dénombrer leur liste de requêtes, les charges s'alourdissent. Des dépenses qui font fuir les jeunes hommes comme les jeunes femmes et évincer l'idée de mariage.


Yosr GUERFEL
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MessageSujet: Re: Revue de Presse   Revue de Presse - Page 7 EmptyMer 28 Mai - 19:01

Nationales mardi 27 mai 2008


La recrudescence des dépenses ménagères en été
Mariages, circoncisions et badigeonnage devenu trés coûteux
Avec la hausse générale des prix générée par la crise économique mondiale qui sévit partout, l'été 2008 qui débute ce 1er juin, en Tunisie, s'annonce chargé, sur ce plan



et gros en surprises pour les ménages tunisiens habitués à employer la saison chaude à la réalisation de travaux et de projets particulièrement coûteux, comme les mariages, les circoncisions, le badigeonnage et le renouvellement de la peinture des maisons, les loisirs.



Pratiquement, les prix de tous les produits et les prestations de services nécessaires à ces travaux et projets ont connu, dans le courant de 2008, des augmentations de diverses grandeurs, mais souvent notables, dont l'or et les bijoux en or qui constituent un élément essentiel de la trousse des mariées.

Moins évoqués publiquement mais représentant une opération des plus coûteuses, les travaux de badigeonnage et de renouvellement de la peinture des maisons occasionnent, chaque été, aux ménages tunisiens des dépenses considérables, sans cesse croissantes, en raison de l'envolée des prix des produits et des prestations de services qu'ils réclament.

Comme nous l'avons pu constater, beaucoup d'habitants des villes de la banlieue nord de Tunis, notamment à la Goulette et au Kram, ont entamé, depuis quelques jours, le badigeonnage et le renouvellement de la peinture de leurs maisons, tandis que les fournisseurs et revendeurs de peinture à l'eau et autres produits nécessaires à ces travaux, ont pris soin de renouveler, abondamment, leurs stocks pour répondre à l'accroissement de la demande.

Habitude très ancienne chez les Tunisiens, le renouvellement de la peinture des maisons est un moyen utilisé pour la décoration et la protection des revêtements et des habitations en général, contre les agressions des agents physiques et biologiques, comme les insectes. Le badigeonnage des façades extérieures est même obligatoire, par décisions municipales. Des avis municipaux, dans ce sens, sont affichés à plusieurs endroits.

D'après notre enquête, les prix des produits nécessaires à ces travaux de badigeonnage et de renouvellement de la peinture des maisons ont connu des augmentations, assez notables, notamment la peinture à l'eau à base de résine, appelée communément ''surfaçaires'' , la plus employée pour ces travaux et vendue principalement dans les quincailleries. A vrai dire, les prix des divers produits et articles de quincaillerie ont connu des augmentations.

Les répercussions de ces hausses sont d'autant plus lourdes que la seule opération de badigeonnage et de renouvellement de la peinture exige une grande quantité de produits, à la fois. Un pot de 25 kilos de peinture à l'eau de la bonne marque, certifiée conforme à la norme tunisienne, est vendu à près de 37 dinars, et il en faut beaucoup pour une seule habitation, et davantage pour un immeuble, comme les immeubles régis par le régime de la copropriété. Le coût de la main d'œuvre a, aussi, augmenté et il est calculé au mètre carré ou encore à la quantité de produits employée.

Pour des maisons ordinaires, l'opération nécessite des dépenses se chiffrant à plusieurs centaines de dinars, la maison.

La saison de l'été est aussi employée pour consolider l'étanchéité des toits au moyen de la chaux vive, du ciment blanc et des émulsions bitumeuses, en prévision des pluies automnales et hivernales. Le prix du ciment blanc n'a pas augmenté, peut être à cause du combustible utilisée par les cimenteries en Tunisie, à savoir le charbon.

Interrogés, des citoyens se sont plaints de la charge financière de plus en plus lourde occasionnée par tous ces travaux de réfection et de décoration.

L'un d'eux s'est dit étonné que la contrainte liée au renouvellement continu de la peinture des maisons ne soit pas prise en considération, comme il se doit, ni par les ingénieurs, les architectes et les experts du bâtiment en général, ni par les décideurs, comme l'exigence liée à l'économie d'énergie.

Des mesures ont été, en effet, prises pour l'application de spécifications techniques visant l'économie d'énergie dans la construction des bâtiments neufs.

Ainsi, les surfaces vitrées ont été limitées, alors qu'elles ne nécessitent pas des travaux de badigeonnage et de renouvellement régulier de la peinture.

La tendance favorisant la construction en hauteur, encouragée par les pouvoirs publics, rend ces travaux de plus en plus coûteux et complexes, devant le gain escompté par l'économie d'énergie.


Salah BEN HAMADI.
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MessageSujet: 19e foire de la promotion des handicapés   Revue de Presse - Page 7 EmptyDim 1 Juin - 10:18

19e foire de la promotion des handicapés
Nette concrétisation du principe de l’égalité des chances


La Presse — Depuis sa première édition en 1995, la foire annuelle de promotion de la production des handicapés contribue à l'insertion économique et sociale des personnes porteuses de handicap et les aide à prouver leurs capacités et à s'affirmer en tant que catégorie sociale active et productrice.
Revue de Presse - Page 7 48213444uc9
Une panoplie de produits (Photos K.KHANCHOUCH)

Organisée par le ministère des Affaires sociales, de la Solidarité et des Tunisiens à l’étranger, cette manifestation s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée nationale des handicapés. La présente édition, qui se tient du 29 mai au 1er juin 2008 au siège du RCD, présente une panoplie de produits qui reflètent tout le savoir-faire des handicapés et un ensemble d’organismes s’activant pour l’encadrement et l’appui moral et matériel de cette catégorie sociale à besoins spécifiques.
Revue de Presse - Page 7 14670152tb7
Une centaine de participants

Cette année, nous comptons une centaine de participants, dont des associations régionales. Nous avons focalisé sur les ateliers afin de mettre plus en lumière le savoir-faire des personnes porteuses de handicap. D’un autre côté, nous exposons un tableau de mosaïque, réalisé par des handicapés et qui sera offert à la municipalité de Tunis», indique M. Mohamed Zribi, directeur général chargé de la promotion sociale auprès du ministère des Affaires sociales, de la Solidarité et des tunisiens à l’étranger.

Au siège du RCD, une gigantesque tente a été dressée pour abriter la foire. L’Association «Basma» pour l’emploi des handicapés occupe un stand spacieux, décoré d’articles haut en couleur et en inspiration et concoctés par des handicapés. Créée en 2000 à l’initiative de Mme Leïla Ben Ali, épouse du Chef de l’Etat, cette association a pour objectifs d’ancrer l’esprit d’initiative chez les handicapés et de promouvoir leur insertion professionnelle en leur fournissant les mécanismes favorables à la création de projets. Elle contribue, par ailleurs, à la diffusion de la culture de prévention des handicaps.

Solidaires pour vaincre le handicap

Rim Lebriki a 31 ans. Elle souffre d’un handicap moteur. Brodeuse professionnelle spécialisée dans les kaftans, elle a bénéficié de l’appui de l’Association «Basma» pour monter son propre projet. «Au début, j’ai reçu une machine à coudre et une marchandise pour pouvoir entamer mon activité. L’association m’a aidée ensuite dans le recrutement des ouvrières et l’obtention d’un crédit auprès de la BTS pour agrandir mon projet», indique-t-elle. Et d’ajouter que l’Association «Basma» contribue efficacement à la commercialisation des produits des handicapés à travers leur participation aux foires nationales ainsi que par le biais du site web qui ouvre la voie à la commercialisation internationale. «Encore faut-il préciser, renchérit-elle, que l’association nous prend en charge durant les participations aux foires».

Najia Ferjani représente le centre socioéducatif Essanad de Sidi Thabet. Ce centre prend en charge et assure l’assistance des handicapés démunis et sans soutien familial. «Ces articles sont les fruits d’un travail de longue haleine. Nous assurons aux résidents des formations portant sur diverses spécialités artisanales afin de les préparer à l’insertion professionnelle», explique-t-elle. Et d’ajouter que 13 résidents sur 100 sont capables d’exécuter des travaux d’artisanat. «Le cadre socioéducatif redouble d’effort pour offrir à ces handicapés les moyens favorables au développement de leur savoir-faire en vue de multiplier leurs chances d’intégration professionnelle», précise-t-elle.

Dr Tarak Sokraf est psychologue et chef de service d’application à l’Institut de promotion des handicapés. Une unité d’application qui a pour mission la prise en charge des adolescents âgés de 12 à 15 ans et souffrant d’une déficience intellectuelle. «L’unité d’application assiste ces enfants à travers une éducation spécialisée et dont le programme varie au cas par cas suivant les prédispositions intellectuelles, psychologiques, sociales et physiques de l’enfant. Elle leur assure une formation pré-professionnelle ou professionnelle en vue de les aider à s’intégrer dans la vie professionnelle», indique Dr Sokraf. Il renchérit: «Focaliser sur la tranche d’âge, située entre 12 et 15 ans n’est pas fortuit. En effet, c’est généralement l’âge où l’on détecte la présence d’une déficience intellectuelle qui se traduit par un échec scolaire massif et un refus de tout apprentissage académique. Suite à la formation qui peut aller dans certains cas jusqu’à l’âge de 17 ans, un service de suivi se charge de mettre les diplômés en contact avec les bureaux de l’emploi».

Le stand de l’Institut de promotion des handicapés présente un ensemble de créations fort intéressantes qui dénotent un goût artistique et un savoir-faire prononcés.



Dorra BEN SALEM

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MessageSujet: Re: Revue de Presse   Revue de Presse - Page 7 EmptyLun 2 Juin - 7:07

Revue de Presse - Page 7 1sportballonfootsx5Revue de Presse - Page 7 1sportballonfootsx5Revue de Presse - Page 7 1sportballonfootsx5Revue de Presse - Page 7 1sportballonfootsx5
FOOTBALL
Sélectionneur national

Ce sera Umberto Coelho...

C'est officiel, le nouveau sélectionneur national est le Portugais Umberto Coelho, l'homme qui a conduit le Portugal à la demi-finale de l'Euro 2000.

Revue de Presse - Page 7 67018406qa6


La Fédération tunisienne de football a choisi Umberto Coelho (53 ans) comme nouveau sélectionneur de l’équipe nationale. La FTF souhaitait terminer les négociations pour engager un nouveau patron de la sélection. Voilà qui est fait.

Après avoir fait presque le tour du monde des entraîneurs, l’instance fédérale a finalement opté pour un technicien qui, annoncé sur le tard, ne semblait pas très bien placé face à Troussier, le "candidat vedette", et au Brésilien Lazaroni.

Mais la FTF a fini par trancher, mettant ainsi fin à une longue quête d’un successeur à Roger Lemerre.

Umberto Coelho, qui parle quatre langues (portugais, anglais, espagnol et français), a emmené le Portugal en demi-finale de l’Euro 2000 puis a été selectionneur de l’équipe du Maroc jusqu’en juillet 2003. C’est aussi un ancien joueur de Ramaldense, du Benfica et du Paris SG et qui a joué 64 fois pour l’équipe nationale du Portugal (6 buts).

Le style prôné par Coelho est tout à fait l’opposé de celui guindé de Roger Lemerre. Coelho préfère plutôt un 4-5-1 avec un jeu très offensif. Voilà qui pourrait apporter un changement notable au jeu de la sélection nationale...



Sami AKRIMI

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MessageSujet: Re: Revue de Presse   Revue de Presse - Page 7 EmptyMar 3 Juin - 6:59

FOOTBALL - CAN-Mondial 2010

Fiasco !

Comment ne pas être déçu quand on a un entraîneur qui ne se décide jamais à jouer au foot !? Hier l'équipe de Tunisie n'a pas joué et elle a perdu. Elle n'a pas joué parce qu'elle manquait des joueurs nécessaires pour négocier convenablement ce match.

Pourquoi aucun joueur du CA, champion de Tunisie? Où sont partis les Mouihbi et Dhaouadi, attaquants motivés et en forme en cette fin de saison? Pourquoi avoir remplacé Jemaa par Ben Yahia au lieu de Ben Dhifallah pour rattraper le retard au score ? A quoi servaient trois pivots Traoui, Zouaghi et Mnari, jouant devant la défense, donc sans aucune influence sur le jeu ? Pourquoi avoir oublié Darragi, un demi offensif en forme? Pourquoi avoir joué avec un seul avant-centre alors que les visiteurs ont aligné deux attaquants de pointe, Dagano et Jonhattan, puis un troisième Issouf Koné ?

Encore une fois, Lemerre s’est trompé sur toute la ligne, alors que son vis-à-vis, le jeune technicien Portugais Duarte, a jeté ses deux armes secrètes, Issouf Koné et Ouattara, qui ont métamorphosé le jeu du Burkina. Résultat , Koné a fait sauter tout le fragile dispositif "lemerrien". Voilà ce qu’on appelle bien voir et bien choisir. Mais on n’est pas surpris pour une raison simple: entre le passif Lemerre et l’audacieux Duarte ( 38 ans à peine), qui n’arrêtait pas de pousser ses joueurs vers l’attaque, cela ne peut donner que le résultat d’hier!

Roger Lemerre, fidèle à ses formules répétées à l’envi, a une fois lancé : « Demain n’existe pas ! ». Pour lui, c’est plus que vrai maintenant, puisqu’après la défaite de la Tunisie hier soir, il faut qu’il parte! Le fiasco est déjà là depuis 2006!

Hassen Mzoughi
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MessageSujet: تقديم المدرب البرتغالي ال&#1580   Revue de Presse - Page 7 EmptyJeu 5 Juin - 7:09

mercredi 04 juin 2008 الرياضة
Revue de Presse - Page 7 Coelho03062008mq6



تقديم المدرب البرتغالي الجديد للمنتخب الوطني كويلهو للكعبي وسلامة في جلسة عمل بمقر الوزارة

التأمت عشية أمس بمقر وزارة الشباب والرياضة والتربية البدنية جلسة عمل تولّى خلالها رئيس الجامعة التونسية لكرة القدم الطاهر صيود وأمين المال محمود الهمامي تقديم المدرب البرتغالي الجديد للمنتخب الوطني أومبارتو كويلهو إلى وزير الشباب والرياضة والتربية البدنية عبد الله الكعبي والوزير المستشار لدى سيادة رئيس الجمهورية ورئيس اللجنة الأولمبية التونسية عبد الحميد سلامة بحضور المدير العام للرياضة محمد الزريبي.
وبعد جلسة التعارف التي ميّزت بداية الاجتماع تمّ التطرّق إلى مسائل عديدة تهمّ المنتخب الوطني والأهداف المرسومة له آجلا وعاجلا.

وفي خصوص العقد المبرم بين الجامعة والمدرّب أومبارتو كويلهو البالغ من العمر 56 عاما، فهو يمتدّ إلى سنة 2010.

أما المدرّب المساعد فسيكون - مثلما أكّدنا أمس - تونسيا ولكن ليس نبيل معلول الذي سيغادر بدوره المنتخب الوطني تماما مثل روجي لومار.

حسن عطية

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MessageSujet: Re: Revue de Presse   Revue de Presse - Page 7 EmptySam 7 Juin - 8:37

CAN-Mondial 2010—Eliminatoires — 1er tour retour
Seychelles-Tunisie, demain à 14h30 (HT)
Rachat impératif


C’est une autre formation qui affrontera les Seychelles pour une réhabilitation
Pour le deuxième match demain contre les Seychelles, le sélectionneur ne peut avoir qu’une seule alternative devant lui : aligner l’équipe qui répond le mieux à la contrainte du moment.
La réussite de la sélection dépendra en premier lieu des choix pour les prochains matches de ces éliminatoires. Elle devra tout entreprendre… et dans les meilleures conditions…
Les meilleures conditions, c’est tout particulièrement les meilleurs choix. Les places à fixer ne peuvent plus dépendre des noms des joueurs et de leur appartenance. Combien y en a-t-il justement qui n’ont plus leur place au sein de l’effectif?
Il semblerait, d’après les échos qui nous sont parvenus des Seychelles, que la conscience plus que la confiance est de mise au sein de l’équipe. Pour le bien de l’équipe et dans l’intérêt de tous, il semble que l’on ait finalement compris que porter le statut de joueur professionnel ne veut en aucun cas dire être titulaire à part entière.

Une équipe différente

C’est une équipe complètement différente de celle alignée face au Burkina Faso qui affrontera demain les Seychelles. Il est évident que l’on pensera plus aux joueurs locaux. Il est évident aussi que la victoire sera le seul objectif de l’équipe de Tunisie. D’ailleurs, elle n’a plus aujourd’hui d’autre excuse.
Tout cela est de nature à se concevoir sur fond de rachat et de réhabilitation impératifs.
Depuis son arrivée aux Seychelles, l’équipe de Tunisie a effectué deux séances d’entraînement. Compte tenu des contraintes physiques actuelles des joueurs, fin de saison et saturation, l’on se contenterait d’effectuer jusqu’au jour du match une seule séance d’entraînement par jour. Il faut dire que dans ce genre de contexte, et compte tenu de tout ce qui est arrivé dernièrement, la priorité serait plutôt donnée à la préparation mentale. Plus que jamais, les joueurs ont besoin de sérénité et de remise en confiance pour dissiper le doute et surtout se libérer d’un blocage auquel on ne semble pas trouver d’explications.
Enfin, et toujours à propos des entraînements, la dernière séance prévue aujourd’hui aura lieu sur le terrain central, c’est-à-dire au stade, théâtre du match.
Jallel MESTIRI

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MessageSujet: Au delà du dialogue   Revue de Presse - Page 7 EmptyLun 9 Juin - 6:55

Nationales dimanche 08 juin 2008
Jeunes
Au delà du dialogue...
Depuis que le coup d'envoi du dialogue avec la jeunesse a été lancé, des séances-débats sont organisées partout dans le pays, de véritables forums où les jeunes tunisiens viennent exprimer librement et sans tabous les sujets qui les préoccupent, évoquer leurs sentiments, apporter leurs critiques et proposer leurs points de vue sur d'innombrables sujets concernant l'avenir de la Tunisie.

Il va sans dire que le dialogue avec la jeunesse, qui représente les forces vives du pays, ne saurait être que salutaire et fructueux, compte tenu de la conjoncture actuelle difficile et peu réconfortante quant à l'avenir de l'humanité.

Qu'on le veuille ou non, nos espoirs sont désormais fondés sur la jeunesse qui est pleine d'énergie et d'ambitions, pleine d'envie d'aller plus loin, de progresser, de relever les défis de l'avenir, pleine de volonté d'agir et d'atteindre des lendemains meilleurs. Ce dialogue est de nature à instaurer des traditions démocratiques basées sur la liberté d'expression et la concertation et à faire de cette jeunesse des citoyens actifs capables de mettre en œuvre les solutions adéquates à tous les problèmes et d'axer son travail sur le développement durable et l'avenir commun.

Les jeunes d'aujourd'hui aspirent à prendre la responsabilité de leur vie et de leur avenir. La société a beau considérer ces jeunes comme étant incapables de jugements, de décisions et d'initiatives alors qu'ils vibrent de sensibilité, d'ardeur et de vigueur. Laisser s'exprimer la jeunesse est la preuve que l'avenir de la Tunisie en dépend énormément, du fait que la principale ressource de notre pays demeure l'Homme, c'est lui qui doit penser, décider, travailler, créer... D'ailleurs, les pays qui nous devancent et qui constituent aujourd'hui un modèle pour nous ont misé sur leur jeunesse pour réaliser un essor économique spectaculaire et atteindre le plein développement.

Ce dialogue fait sans doute éviter aux nouvelles générations le sentiment d'incapacité et d'irresponsabilité dont on les a souvent accusées et ouvre devant elles une nouvelle voie plus participative, plus intégrative dans la vie publique. Il y a sûrement beaucoup de problèmes vécus par la jeunesse tunisienne qui demandent un engagement total dans l'action positive à tous les domaines vitaux de la société (éducation, santé, économie, politique, emploi, environnement...), partout où les jeunes peuvent intervenir pour contribuer à la recherche des solutions adéquates aux différents problèmes. C'est à travers ce dialogue ouvert avec les jeunes qu'on pourrait les responsabiliser de leur propre avenir ; ce sont eux qui doivent cristalliser leurs véritables problèmes, soumettre leurs désirs et leurs vœux et proposer les décisions rationnelles qu'ils jugeront convenables à leur situation. Et c'est à l'Etat de prendre en considération, lors de l'élaboration de ses projets futurs, toutes les décisions qui vont émaner de ce dialogue pour les valoriser et les concrétiser.

C'est donc une occasion qui a son pesant d'or dont tous les jeunes tunisiens doivent profiter pour prouver qu'ils sont à la hauteur de la situation et qu'ils sont capables de concevoir leur avenir et d'œuvrer pour l'édification d'un avenir meilleur de la Tunisie. Cependant la bonne volonté ne suffit pas, il faut avoir le sens de l'initiative (individuelle ou collective) pour aller au devant et profiter davantage des législations en vigueur que l'Etat a mises au profit de la jeunesse. Ainsi, sur le plan politique, la jeunesse doit être présente en permanence dans les différents partis politiques afin de consacrer la démocratie dans le pays. Sur le plan économique, la jeunesse est appelée à s'engager davantage dans la libre entreprise afin de profiter au maximum des différents mécanismes d'incitation à la création des projets mis à sa disposition, comme par exemple la Banque Tunisienne de Solidarité. De même, la jeunesse d'aujourd'hui est en mesure d'œuvrer pour une amélioration de la qualité de la vie en participant efficacement aux différents programmes relatifs à l'environnement et au développement durable en adhérant massivement aux diverses associations et aux différents clubs scolaires et universitaires dans tous les domaines (culturels, sportifs, scientifiques...) qui sont souvent à court d'initiatives et ont besoin d'un second souffle pour affronter les questions actuelles qui sont en évolution permanente..

Donc, pour un jeune tunisien d'aujourd'hui qui veut sincèrement sortir de sa passivité et de son immobilisme, (deux préjugés implantés depuis longtemps dans les esprits des adultes !) et voler de ses propres ailes, il est impératif de profiter de ce dialogue national qui lui permet de prendre la responsabilité de sa propre vie et d'arrêter de croire qu'il est laissé-pour-compte. Le temps est venu où il doit décider de son avenir en présentant sa vision des choses et en proposant ses choix quant à l'avenir de la Tunisie de demain. Il est grand temps que toute la jeunesse du pays mette la main dans la pâte et surtout assumer la responsabilité de la liberté de ses choix et de ses actions. Car quand on dit liberté, on dit responsabilité, deux termes indissociables.


Hechmi KHALLADI

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MessageSujet: C'est bientôt la saison   Revue de Presse - Page 7 EmptyJeu 12 Juin - 7:04

Nationales mercredi 11 juin 2008
C'est bientôt la saison
Vacances et système « D »



Bientôt la fin de l'année scolaire et le début de la période des vacances, ces chères vacances, chères à nos cœurs et à nos esprits -de plus en plus perturbés- mais aussi dont le coût devient de plus en plus cher par rapport à nos modestes bourses.

Les vacances, synonymes de loisirs, sont devenues une libération des contraintes professionnelles et scolaires, voire une rupture totale avec le monde du travail et des études scolaires en vue de réaliser une détente physique et intellectuelle qui aboutira à l'épanouissement de l'individu.

Il y a vacances et vacances, il y a les vacances des gens aisés, et ceux qui partent sous d'autres cieux faire leurs shoppings mais surtout leurs affaires chères à leurs cœurs,bien que notre pays n'a rien à envier à ceux de l'Europe ,bref ils sont libres de leurs choix ,il y a les vacances des moins aisés ,ceux- là, se permettent même, aux prix de crédits bancaires et d'endettement, le luxe de s'offrir des moments d'intimité avec les magnifiques plages de sable de nos belles côtes, moyennant la modeste somme de mille dinars la semaine. A ce prix ils ont le droit exclusif d'admirer la grande bleue dans sa magnificence pleine de somptuosité et de grandeur.

Ces dernières années la côte bizertine mais aussi celles du Cap Bon sont les plus prisées par les estivants nationaux et nos hôtes des pays voisins.

Il y a aussi les vacances populaires bon marché des gens modestes dont les revenus sont suffisamment réduits qu'ils ne sont pas en mesure de s'offrir des vacances de rêve.

Mais l'appel du grand bleu, l'effet d'une chaleur de plomb, devenue de plus en plus oppressante ces dernières années (les écolos vous diront les guerres et la destruction de la couche d'ozone y sont pour quelque chose), le manque de commodités dans les quartiers populaires font que la plage devient l'unique don de la nature qui offre refuge à cette catégorie sociale.

Seulement mêmes les vacances populaires ont leur tribut à payer et nécessitent la conjugaison de plusieurs facteurs réunis d'ordre matériel, physique et même psychologique.

Primo, il faut bien se débrouiller pour se procurer la modeste somme d'argent qui servira à payer les frais du transport en commun dans nos jolis bus habillés de robes jaune citron décolletées, il faut aussi mettre à coté une modique petite somme d'argent pour s'offrir ce fruit à coque verte et à chair rouge qui n'est autre, et vous l'avez sûrement deviné -que la bien aimable et la très populaire pastèque, et Dieu créa la pastèque, il faut aussi s'assurer le prix de ces quelques kilos de pain et quelques bouteilles de citronnade sans oublier les quelques lotions, recette grand mère, qu'on fera appliquer sur les peaux et les cheveux, relookage exige.

Secondo, un effort physique qui consiste à se lever tôt le matin ,se diriger en file indienne vers les stations de métro et arrêts de bus, armés de parasols de fortune ,de draps usés et même de manches à balais ,le tout servira à construire un abri contre les rayons de soleil mais surtout pour vous protéger contre les indiscrétions des voisins, mais attention si la jolie jeune sœur se fait draguer ou se courtiser même timidement ne serait ce que par un regard même complice du garçon du clan voisin ,les manches à balai se transformeront bel et bien en armes de combat pour défendre l'honneur de la famille,rien qu'un petit laps de temps et voilà qu'on retrouve ses réflexes de "vendetta" et de l'honneur tribal.

Tertio, le facteur psychique qui est cet affront qui vous expose à des actes injurieux, méprisants et même blessants parfois.

Cette mixité d'un jour fait que vous êtes obligé de supporter des gestes indécents, des regards gourmands qui viennent dénuder les corps de vos compagnes, des injures, des attouchements censés être spontanés surtout dans les transports en commun, et gare à vous si vous osiez vous plaindre, on vous fera traiter de tous les noms et on ira même jusqu'à vous infliger une correction en bonne et due forme.

Avons-nous suffisamment assez de structures et d'espaces capables de proposer des programmes éducatifs à nos jeunes vacanciers pour répondre à une longue attente légitime après des mois de labeur scolaire et des stress des examens.

Avons-nous pensé à trouver d'autres alternatives et d'autres choix à offrir à une jeunesse de plus en plus exigeante et de plus en plus animée par un désir avide de défoulement dans le sens positif du terme.

Les festivals d'été, supposés être des manifestations culturelles qui consistent en une série de présentations artistiques, ne sont ils pas en train de dévier de leur vocation culturelle pour se transformer en soirées d'atteinte à toutes nos bonnes mœurs où tous les interdits sociaux sont transgressés ?

Ces manifestations artistiques, le plus souvent subventionnées par l'argent des contribuables, supposées rationaliser les comportements et favoriser l'expression de la création artistique ne deviennent elles pas des occasions de dépassements de tous genres sous l'effet de l'alcool et autre prises dangereuses pour la santé et pour la morale.

De nos jours, et compte tenu du progrès social, les loisirs liés aux vacances sont devenus des biens de consommation courante et même une finalité en soi. Un divertissement qui œuvre pour l'épanouissement social. Pour cela il faut soutenir des activités en plein air et organiser des conférences ,des voyages et des ateliers de travail en multipliant les organes et les structures d'encadrement auprès de la jeunesse, il faut aussi promouvoir des chantiers dont les activités seront consacrées à des œuvres d'utilité publique et de loisirs à la fois et le tout doit s'inscrire dans une vision globale et dans une perspective d'utilité sociale qui rompe avec les méthodes dégradées et archaïques ayant abouti à une culture de pitrerie et de clownerie au rythme du "Mézoued"sous l'étiquette de pseudo réconciliation avec notre patrimoine culturel.


Rakia MAKHLOUF
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MessageSujet: Examen du baccalauréat   Revue de Presse - Page 7 EmptyJeu 12 Juin - 19:03

Examen du baccalauréat

Le ministre de l’Education et de la Formation visite les centres de correction à Gafsa
• Un nouveau collège pilote l’année prochaine

M. Sadok Korbi, ministre de l’Education et de la Formation, a inspecté, hier, à Gafsa, les centres de collecte et de correction des examens du baccalauréat 2008 au collège 7-Novembre et au lycée secondaire Ahmed-Snoussi.

Le ministre a, également, pris connaissance des conditions de déroulement des épreuves au lycée secondaire Ibn Rochd ainsi que dans le reste des centres d’examen dont le nombre s’élève à 32 dans le gouvernorat de Gafsa.

Les mesures exceptionnelles ont été mises en place par la direction régionale de l’éducation et de la formation pour permettre à une élève malvoyante au lycée secondaire Ahmed-Snoussi de passer les examens. Huit autres élèves à l’intérieur de la région ont bénéficié de mesures similaires.

Le nombre des candidats inscrits à la session principale de l’examen du baccalauréat 2008 est de 8.435 élèves dans le gouvernorat de Gafsa.

D’autre part, les établissements scolaires à Gafsa seront consolidés par l’ouverture de la prochaine année scolaire 2008-2009 d’un nouveau collège pilote réalisé moyennant un investissement de 1,7 million de dinars.

http://www.lapresse.tn/index.php?opt=15&categ=1&news=73551
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MessageSujet: «Ce ne sera pas facile»   Revue de Presse - Page 7 EmptyDim 15 Juin - 10:05

Lemerre

«Ce ne sera pas facile»

Radhi Jaïdi : «C’est un match capital pour nous, joueurs, et pour l’équipe nationale. Nous avons réussi dans notre première étape, il reste à confirmer face au Burundi. Le groupe est animé d’un vif désir d’aller le plus loin possible.»

Chedy Hammami : «Je pense qu’on s’est bien remis sur la phase psychologique. On a bossé dur ces deux dernières semaines. Cette longue période passée ensemble a permis de mieux se connaître et de raffermir les liens entre les joueurs.»

Seïf Ghezal : «Il faut 6 points pour se remettre en selle. J’estime qu’on a tous les atouts pour venir à bout du Burundi.
Nous sommes tous conscients des responsabilités qui nous incombent. L’ambiance est extraordinaire. Tout un chacun accepte son statut et ne fait guère la fine bouche. Il n’y a pas de différence entre joueurs rentrants ou remplaçants. C’est la force de ce groupe jeune».

Issam Jomaâ : «Le match face au Burundi revêt une importance particulière. C’est le match à gagner absolument.
On est resté concentré sur notre sujet depuis la victoire face aux Seychelles, car nous savons que la confrontation face au Burundi sera la clé pour le reste de la compétition».

Chawki Ben Saâda : «Nous avons relevé la tête après le premier match. Le groupe a bien réagi. Mais le plus important reste à venir, à commencer par ce match qui ne sera pas facile, mais la détermination peut être décisive…»

Roger Lemerre : «C’est une rencontre historique. Ce sera la découverte, devait souligner Lemerre d’emblée, avant de parler de la préparation. C’est une préparation difficile à organiser pour tout le monde. C’est un match très important et nous nous sommes bien préparés en conséquence : le Burundi n’est pas une équipe facile. Il vient de battre les Seychelles et a fait un bon match au Burkina, d’après nos informations. De surcroît, ils seront motivés au plus haut degré avec une volonté farouche de bien faire, comme ils ont tenu en échec l’Egypte ici (0-0), futur champion d’Afrique. Contre les Seychelles, le Burundi a réalisé un match intense. Pour nous, ça n’a pas été facile contre les Seychelles, ça le sera encore moins contre le Burundi.
Cela dit, on appréhende le match avec beaucoup d’attention, mais pas de crainte. C’est un match double. Gare au perdant», devait-il noter.
Interrogé sur l’option offensive que la Tunisie devrait développer face au Burundi, Lemerre répond : «C’est l’équilibre qui marque la qualité d’une équipe. Il faut avoir une équipe équilibrée dans les trois compartiments.», devait-il affirmer avant de rejeter le mot handicap quant à la pelouse synthétique. «Moi je pense que c’est une question d’habitude et d’adaptation. La difficulté est valable pour les deux équipes».

http://www.lapresse.tn/index.php?opt=15&categ=5&news=73702
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MessageSujet: Compagnie des phosphates de Gafsa   Revue de Presse - Page 7 EmptyDim 15 Juin - 10:08

Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) et Groupe chimique tunisien (GCT)

Renforcer les capacités de compétitivité et d’employabilité
M. Mohamed Ridha Ben Mosbah, président-directeur général de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) et du Groupe chimique tunisien (GCT) s'est rendu jeudi et vendredi au siège social de la CPG et des directions régionales des usines de Gabès et Sfax.

A Gafsa, où il a présidé le conseil des directeurs qui a exposé l’activité des usines et mines de la société du bassin minier concernant la production, l’écoulement et l’investissment, M. Mosbah a mis en exergue l’ancestralité de la société et la compétence de ses ressources humaines ainsi que son rayonnement aux plans local, régional et national. Il a mis l’accent sur la nécessité de réaliser les objectifs de la compagnie en renforcant ses capacités de compétitivité et d’employabilité, outre la consolidation de son positionnement dans le cadre de la conciliation des dimensions économique et sociale dans son environnement local, régional et national, du fait qu’elle constitue l’un des facteurs du développement économique.


Il a fait savoir que la CPG est appelée à réaliser ses objectifs et programmes en vue d’une meilleure adaptation à son environnement, la compagnie n’étant pas uniquement une cellule économique mais se devant également de préserver les liens de confiance établis avec son environnement. Il a loué les forces vives et les compétences de la compagnie, recommandant à tous de faire montre de nationalisme, compte tenu de l’égalité des chances offertes à tous, en optant pour la transparence et en adoptant des méthodes de travail fondées sur l’ouverture, l’innovation et la modernité.

Au cours de sa visite à Gabès et Sfax, M. Mosbah a pris connaissance de l’activité des différentes unités et de leur rendement, pour tenir ensuite deux réunions avec les cadres et les différentes composantes du tissu associatif et de la société civile du GCT.

Il a rappelé le rôle que cette entreprise économique joue aux plans local, régional et national et les compétences dont elle dispose lui permettant de relever les défis de l’heure et de gagner les paris dans le cadre de la mondialisation et de la concurrence accrue et les exigences de cette situation, nécessitant notamment l’élaboration d’une stratégie claire afin de développer les capacités du groupement et de réaliser ses projets et investissements en parfaite harmonie avec son environnement intérieur et extérieur ainsi qu’avec l’ensemble des composantes de la société civile, le GCT étant l’un des facteurs du développement local, régional et national. Il a incité toutes les compétences et forces vives de la société de la compagnie à œuvrer dans le cadre des orientations générales du plan national de développemnt et de la Déclaration du 7-Novembre.

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MessageSujet: Bonne nouvelle pour les Gafsiens   Revue de Presse - Page 7 EmptyMar 17 Juin - 19:46

Bonne nouvelle pour les Gafsiens
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Lancement des travaux de construction d’un grand projet hydraulique
• Coût global de l’ouvrage : 19 MD

L'année 2009 verra le lancement des travaux de construction d'un barrage sur l'Oued Al Kébir d'un coût total de l'ordre de 19 millions de dinars. Ce grand projet hydraulique s'inscrit dans les efforts de stockage des ressources hydriques de la région en vue de leur exploitation pour les besoins des activités agricoles.

Ce barrage, dont la capacité de rétention sera de 25 millions de m3, permettra d’améliorer sensiblement les indicateurs de maîtrise des eaux de ruissellement dans la région, dont le taux passera de 60 à 90% des quantités annuelles estimées à 80 millions de m3.

Cinq mille hectares de terres agricoles appartenant à 250 agriculteurs bénéficieront de ce projet à travers l’utilisation de la technique d’épandage des eaux, outre le renforcement des réserves hydriques au profit de 4.500 hectares de terres irriguées du domaine public, notamment à l’intérieur des oasis.

Une fois achevé, ce projet contribuera à la consolidation de l’alimentation artificielle de la nappe phréatique profonde dans le bassin de Gafsa-Nord et son approvisionnement par 10 millions de m3 par an.

L’objectif étant de pallier la carence en eau potable, notamment pendant les périodes de sécheresse, et d’assurer une exploitation régulière de l’eau potable et d’irrigation, surtout que le réservoir du bassin de Gafsa-Nord assure l’approvisionnement de la ville de Gafsa et des régions avoisinantes en eau potable.

Le projet permettra par ailleurs l’irrigation de 6 mille hectares à travers un réseau de puits et des équipements d’irrigation et de stockage s’étendant sur 5 délégations. Autre avantage de ce barrage, sa contribution à la protection de la ville de Gafsa contre les inondations provoquées par les crues de l’oued Bayèche.

Plusieurs forages de puits seront réalisés dans le gouvernorat de Gafsa au cours de l’année 2008 et en 2009.

Il s’agit de dix puits de reconnaissance, moyennant des investissements de l’ordre de 1.800.000 dinars, de 4 puits d’exploitation, d’un coût total de l’ordre de 860.000 dinars et d’un puits de remplacement dans l’oasis d’Al Guar, d’une valeur totale de 130.000 dinars.

http://www.lapresse.tn/index.php?opt=15&categ=1&news=73860
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MessageSujet: Re: Revue de Presse   Revue de Presse - Page 7 EmptyMer 18 Juin - 7:23

Nationales mardi 17 juin 2008
Forum des lecteurs
Redeyef : le confort égoïste


Le débat suscité par l'éditorial signé, Raouf Khalsi "Redeyef : tous concernés" prouve que la question mérite approfondissement. Comme il doit s'inscrire dans une perspective constructive pour accompagner le projet de la société civile qui est une réalité même si elle demeure embryonnaire.

Je voudrais d'abord rappeler qu'il y a de la place pour toutes les idées et que c'est l'opinion qui sera le témoin et, l'histoire, le dernier arbitre.

Au fait que cherchons-nous ? A capitaliser sur une péripétie malheureuse somme toute prévisible, celle de Redeyef, ou à prendre le pouls du pays pour réajuster le tir.

UN ancien footballeur, Mustapha Dahleb, disait : "On ne se voit pas jouer". L'Etat aussi ne se voit pas gouverner. Alors, aux uns et aux autres, je dirais : ayons pitié de ce pays, mettons-le sur la voie de la croissance et de la prospérité et soucions-nous de l'égalité des chances. Le principal danger qui nous guette s'appelle le confort égoïste parce qu'il tourne le dos à ceux qui, injustement, se trouvent exclus des énormes avancées enregistrées par la Tunisie ces dernières années.

Mais ceux qui sont sur le bas-côté sans espoir de se relever constitueront un handicap et un fardeau pour la société et pour sa conscience.

Cette situation n'est pas spécifique à la Tunisie mais tant que les indicateurs de développement humain sont éloquents, le scepticisme mérite d'être tempéré !

Le concept de la bouteille à moitié pleine ou vide reste sans doute éternel, même si en ce qui concerne la Tunisie, la bouteille est à mon sens pleine à plus de la moitié. A terme, et si on n'infléchit pas la tendance préoccupante du chômage, la proportion pourra être compromise. Identifions donc les grands projets pour les régions, plusieurs fléaux peuvent alors disparaître : le chômage, l'exode, la criminalité, l'extrémisme la frustration, la désespérance...

Mais à l'adresse des familles une observation s'impose : Méfiez-vous de l'offre du marché, qui progresse plus rapidement que votre pouvoir d'achat. Or, le bonheur se construit sur la conscience de ses besoins - réels - et de ses limites.

Quand on met en avant uniquement la réussite matérielle, la société est quelque part désorientée.

Agissons donc en faveur de la croissance générale, de l'égalité entre les régions et d'immatérialité des rapports humains pour que la Tunisie, cette terre bénie, demeure un pays où il fait toujours bon vivre.


Mohamed Kilani, ancien journaliste
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