Faits divers…

Société mardi 27 novembre 2007


faux huissier et l'homme d'affaires en faillite

Tunis-Le Temps : Il se présenta au débiteur pour réclamer, aux lieu et place du créancier dont il prétendit être le mandataire,le paiement d'un effet de commerce.



Ce fut de cette façon que ce faux huissier n'hésitait pas à réclamer le paiement de certaines créances, du reste indues, puisque les effets de commerce qu'ils présentaient et qui lui étaient fournis par un complice, gérant d'une société, s'avéraient falsifiés.

L'une des victimes s'était aperçue de l'imposture,ayant gardé le double d'un effet qui ne comportait pas le même montant, et encore moins la même signature.

Le faux huissier fut ainsi démasqué et arrêté par la police ,et dénonça son complice. Celui-ci, gérant de société menacé de mettre la clé sous le paillasson, avait préconisé cette méthode de recouvrement, en falsifiant des effets de commerce qu'il avait en sa possession, et dont certains avaient été déjà réglés par les débiteurs.

Ils sont inculpés tous les deux de faux et usage de faux, usurpation d'identité, et le complice est en état de fuite.
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vendredi 30 novembre 2007


Agressé et enfermé dans un sac

Tunis-Le Temps :La personne qui prit l'habitude de traverser le cimetière de Gafsa pour rentrer chez lui, à une heure tardive de la nuit,eut bien chaud dimanche dernier, en y remarquant un grand sac par terre, qui remuait d'une drôle de façon, et crut à un moment donné, qu'il était mu par certains esprits maléfiques.

Il courut pour demander du renfort auprès de certains passants qui retournèrent avec lui sur les lieux pour s'en assurer de plus près.

Mais que ne fut pas leur étonnement lorsqu'en ouvrant le sac ils constatèrent que le jeune homme qui s'y trouvait était dans état lamentable ayant subi un vrai passage à tabac.

Celui-ci fut transporté à l'hôpital pour y recevoir les soins nécessaires.

Il déclara, une fois revenu à lui, aux agents de police, qu'il a été agressé par des malfaiteurs qui l'obligèrent sous la violence, alors qu'il rentrait chez lui, de leur remettre son portefeuilles ainsi que tout l'argent qu'il avait sur lui, avant de lui lier les pieds avec un fil de fer et l'enfermer dans le sac. Il perdit connaissance jusqu'à l'arrivée des passants qui le délivrèrent.

Une enquête est en cours afin de mettre la main sur les malfaiteurs.
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Faits Diver
L'amant brûlé vif dans le domicile de sa bien-aimée

La belle histoire d'amour, née d'un voisinage professionnel, s'est achevée par un drame qui a conduit la quadragénaire devant la justice, inculpée d'homicide volontaire avec préméditation sur la personne de son amant. Ce dernier ayant été brûlé vif dans le propre domicile de sa bien-aimée.

Triste fin d'un homme, pourtant marié, qui n'a pas pu résister aux charmes d'une employée d'un magasin commercial ayant pignon sur rue à Bab El Khadra, en plein centre de la capitale.

Il est vrai aussi que de nombreux problèmes familiaux s'étant amoncelés, il a trouvé refuge auprès de sa confidente qui a vite remplacé sa femme, source selon lui de tous les malheurs qui se sont abattus sur le couple depuis bientôt sept ans.

Au fil des jours, leurs relations, qui étaient au début fort amicales, se consolidèrent au point qu'elles ne tardèrent pas à devenir de plus en plus intimes. La dame le recevait, le plus souvent, chez elle à la cité Intilaka, un quartier du Grand Tunis, pour recueillir ses confidences et le soulager, selon ses dires, de ses peines quotidiennes.

Le couple devint ainsi inséparable, partageant une vie commune. Et l'homme épris de sa dulcinée est allé jusqu'à lui promettre le mariage, une fois son divorce obtenu.

Tout allait pour le mieux pour les deux tourtereaux quand l'amant annonça à sa maîtresse qu'il allait se rendre dans sa ville natale pour voir sa sœur, de retour de France pour passer quelques jours de vacances au pays. C'était malheureusement le mauvais moment choisi par sa partenaire pour faire des emplettes dans un souk populaire alors qu'elle croyait son compagnon au bled. Là, elle fit la rencontre d'une vieille connaissance avec laquelle elle devisa suffisamment pour être finalement surprise par son amant qui, aveuglé par une jalousie morbide, déclencha les hostilités. D'abord, il s'attaqua à l'inconnu qu'il abreuva de propos orduriers, avant de s'en prendre à sa maîtresse qui, rouge de honte, rebroussa nerveusement chemin pour regagner son gîte.

Dépité, son homme, bouillonnant de fureur, héla furtivement un taxi pour la rejoindre. De nouveau ensemble, la bagarre verbale reprit de plus belle, d'autant plus que la concubine ne pipa mot au sujet de cet illustre inconnu qu'elle rencontra fortuitement dans le souk, ce qui déplut terriblement à son chevalier servant. Néanmoins et contre toute attente, la visite prit fin d'une manière paisible puisque la victime tourna les talons et quitta les lieux, sans maugréer.

C'était en fait l'accalmie avant la tempête. Le lendemain, taraudé par le doute, l'amant échaudé revint sur ses pas et profita de la sortie de la douche que prenait à ce moment-là sa compagne pour s'emparer du jerrican d'essence qui traînait par terre dans le couloir avant de s'en asperger tout le corps et craquer subitement une allumette. La lumière d'une véritable torche humaine se faufila alors subrepticement à travers la porte de la chambre à coucher entrouverte pour alerter la maîtresse de céans sur l'étendue du drame qui s'est abattu sur elle.

Elle accourut comme une folle, à moitié nue, pour le secourir et l'arrosa d'un seau d'eau, mais rien n'y fit. La peau du pauvre amant continuait de grésiller. Paniquée, elle se résolut à le transporter à l'hôpital de La Rabta qui l'a dirigé vers l'établissement hospitalier Aziza Othmana. Trois jours plus tard, il succomba à ses brûlures du troisième degré, malgré les efforts intenses fournis par le corps médical pour le sauver. Telle est la version donnée par l'amante aux enquêteurs.

Toutefois, poussant les investigations pour élucider complètement ce drame, l'inculpée a été soumise à un examen médical minutieux qui a dévoilé qu'elle portait des ecchymoses aux bras et des brûlures superficielles, ce qui laisse supposer qu'elle pourrait avoir commis cet acte infâme.

Autre révélation : des incohérences dans ses déclarations ont été enregistrées, lors de l'enquête préliminaire.

Hamadi TAZARKI

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Société dimanche 02 décembre 2007


Le meurtrier de la danseuse de nouveau en appel :
Verdict confirmé

Dans une salle comble, à la nouvelle bâtisse de la cour d'appel de Nabeul, le meurtrier de la danseuse à Hammamet a comparu de nouveau la semaine dernière, suite au pourvoi formulé par le parquet, contre la décision de la cour ayant ramené la peine à l'encontre de l'accusé, à un an de prison. Celui-ci avait en effet fait appel du jugement de première instance l'ayant condamné à 20 ans.

La cour de cassation cassa cet arrêt et renvoya l'affaire une deuxième devant une cour d'appel autrement formée.

C'est une affaire que nous avons déjà relatée, et dont les faits concernent le meurtre d'une danseuse par son fiancé dans un hôtel à Hammamet.

Celle-ci ayant découvert que son fiancé avait une relation avec une jeune fille travaillant au même hôtel, voulut avoir une explication avec lui à ce propos et la discussion tourna en drame.

En effet, le ton monta et la danseuse, au bord de la colère,et après avoir couvert son fiancé d'injures, courut vers le balcon, menaçant de s'y jeter.

Celui-ci irrité par le comportement de sa fiancée la rejoignit en la giflant.

Elle perdit ainsi l'équilibre en chutant du troisième étage pour aller s'écraser sur le sol, au bas de l'immeuble.

La défense plaida la requalification de l'infraction,les faits ne constituant que de simples coups et blessures ayant engendré la mort sans intention par leur auteur de la donner.

La victime, selon l'accusé s'est précipitée vers le balcon et a menacé de se suicider en s'y jetant. Celui-ci accourut pour éviter un tel acte irréfléchi de la part de la danseuse qui était, selon lui, dans un état hystérique.

Il ajouta qu'il ne voulait même pas l'agresser en lui administrant deux gifles, mais pour la faire revenir à elle, afin qu'elle se rendît compte de l'état où elle se trouvait et de la gravité de son geste.

Hélas elle perdit l'équilibre et chuta brusquement, pour aller s'écraser au sol trois mètres plus bas.

C'était l'effet de la fatalité, le Mektoub dit-il pour clamer son innocence et préciser qu'il n'avait jamais eu l'intention de tuer sa fiancée , celle qu'il aima et choisit pour devenir sa moitié.

Cependant il n'y a que sa version et rien d'autres au dossier pouvant la corroborer, de manière tangible.

La question posée, abstraction faite de l'intention de l'accusé,tourne autour de la chute fatale de la victime. A-t-elle été provoquée au moment où celle-ci fut giflée, ou au contraire avait-elle perdu l'équilibre indépendamment de cet élément ?

En fait il s'agit de prouver le lien de causalité entre la chute de l'accusé et l'acte extérieur provenant de l'accusé.

Le parquet avait pour cela formulé un pourvoi à la décision de la cour, ayant condamné l'accusé à un an pour,non pas homicide volontaire,mais coups et blessures ayant donné la mort, sans intention de la donner par son auteur.

Evidemment, la cour de cassation, ne revient pas sur les faits , exerçant un contrôle suprême uniquement sur le droit. Le motif de droit était donc la nature juridique de l'infraction commise par l'accusé.

Elle a vraisemblablement suivi la thèse du parquet, et la cour a confirmé, en condamnant l'accusé pour homicide volontaire, en descendant toutefois dans l'échelle des condamnations pour lui infliger la même peine qu'il a eue en première instance, soit 20 ans d'emprisonnement.Ahmed YOUNES
http://www.letemps.com.tn/pop_article.php?ID_art=10537

قضايا وحوادث
في حــــي التضامن: تتحيـــل على شريكهــــا وتسلبه 20 مليونا ومنزلا


* تونس (الشروق)
كوّن ثروة وحاول توسيع نشاطه، فتعرّف على امرأة وشاركته في بعث مشاريع ونجحا معا في ذلك لكنها تحيلت عليه وسلبته كل ما يملك حتى أضحى دون مأوى ليعيش متشرّدا صحبة أبنائه.
هذا مضمون قضية باشرتها مؤخرا احدى الفرق المختصة بالقرجاني وسيحال قريبا على محكمة أريانة.
وتفيد الأبحاث أن كهلا أصيل منطقة التضامن عمل في ميدان التجارة منذ صغره ومع مرور السنون كون ثروة استطاع بها أن يبني منزلا فخما ويكمل نصف دينه زيادة عن تضخم رصيده البنكي.
كان كل شيء على ما يرام فشريكة حياته أنجبت له أبناء مما زاد في سعادته.. وفي احدى المرات تعرف الى امرأة أعمال تمتهن نفس النشاط استطاعت بمعسول كلامها ولباقة حديثها أن يشاركها النشاط فنجحا في ذلك ولتوسيع نشاطاته اشترى أربع سيارات لتوفير الطلبات وأثناء نشاطه العملي أخبرته شريكته بوجود صفقة بالمزاد العلني واقترحت عليه الدخول معها فلم يمانع إ لا أنه أخبرها بنقص في الأموال التي يملكها.
لم تمانع شريكته في اقراضه 20 ألف دينار شرط أن يمضي لها بكمبيالات في الغرض فوافقها على الفور.
ربح الشريكان المزاد العلني لكنهما فشلا في ترويج البضاعة ومُنيا بخسائر حينها أخبرت المرأة شريكها بحاجتها الى الأموال فباع سيارته لإرجاع الكمبيالات وكان له ذلك إلا أنه علم لاحقا أن شريكته قد قامت برهن منزله قبل أن تتسلم منه الأموال.. حينها تأكد أنها تحيّلت عليه فما كان منه إلا أنه رفع قضية عدلية في الغرض موجها الى شريكته تهمة التحيل.
استدعى الأعوان شريكة الكهل فذكرت أن ماقامت به كان قانونيا وقد تمسّك كل بأقواله في انتظار إحالة ملف القضية على أنظار النيابة العمومية.
* عبد السلام
http://www.alchourouk.com/detailarticle.asp

vendredi 07 décembre 2007 قضايا المجتمع


في قفصة:
محاكمة شبكة ترويج عملة مزيفة جلبت من الجزائر وروّجت في عدد من ولايات الجمهورية

تنظر الدائرة الجنائية بالمحكمة الابتدائية بقفصة الاربعاء القادم في قضية تورط فيها اربعة اشخاص اثنان منهم من قفصة والثالث قاطن بمنزل بوزلفة من ولاية نابل والرابع جزائري الجنسية لاتهامهم بتدليس وتغيير العملة الورقية الرائجة قانونا بالجمهورية التونسية والمشاركة في وضعها وعرضها وادخالها الى التراب التونسي والمسك والتوريد خلسة لدينارات تونسية مزيفة وذلك بولاية توزر.

وقد نال كل واحد منهم حكما بـ6 سنوات سجنا صادر عن المحكمة الابتدائية بسوسة ولهم جملة من القضايا المنشورة باستئناف قفصة وبقابس والقيروان وسيدي بوزيد وغيرها من اجل نفس التهم. كما ان دائرة الاتهام قد قررت حفظ اجراءات التتبع في حق المتهم الرابع جزائري الجنسية لاقتضاب هويته وعدم امكانية التعرف عليه.

Société vendredi 07 décembre 2007


Mort pour une cigarette !

Le meurtrier du fonctionnaire à Den Den a comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour coups et blessures ayant causé la mort sans l'intention de la donner par son auteur.

L'accusé a été entendu par le juge d'instruction après avoir reconnu les faits devant les agents de police.

Il est à rappeler que ce meurtre a eu lieu l'année dernière.

La victime se rendait ce jour- là à son travail lorsqu'elle fut interceptée par l'accusé qui lui a demandé des cigarettes. Après lui avoir signalé qu'elle ne fumait pas, elle a été poignardée à l'aide d'un couteau, trouvant la mort sur le coup.

L'assassin rentra ensuite chez lui comme si de rien n'était. Alertés, Ils se rendirent sur les lieux et constatèrent le décès de la victime. Munis du signalement de l'accusé, les policiers se dirigèrent alors à son domicile. L'assassin refusa de se soumettre à leurs ordres et brandit un couteau qu'il utilisa pour agresser l'un des agents de police.

Toutefois ceux-ci parvinrent à le maîtriser et l'arrêter.

Interrogé et soumis à des analyses sanguines il s'est avéré qu'il est accro de stupéfiants.

A l'audience, il demanda pardon, déclarant avoir agi sous l'effet de la drogue.

Son avocat demanda les circonstances atténuantes pour son client affirmant que ce dernier ne connaissait pas la victime et n'avait aucune intention de la tuer.

La cour appréciera.

Lamia CHERIF
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vendredi 07 décembre 2007


Faits divers

Un seul coup de couteau, mais mortel

La première chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a examiné récemment une affaire de meurtre avec préméditation dans laquelle est impliqué un jeune d'une trentaine d'années qui, sous l'emprise de la colère, a perforé un rein de son rival, provoquant du coup sa mort.
Ce drame s'est passé le jour de l'Aïd El Kébir de l'an dernier dans la cité Ettadhamen, proche banlieue populaire de la capitale. L'accusé déambulait avec un cousin à travers les ruelles de son quartier à la recherche d'un boucher pour accomplir son rite religieux quand apparut, au détour de leur chemin, un ancien camarade avec qui il avait des litiges antérieurs. D'emblée, la discussion entre les deux hommes s'anima et même le cousin, qui essaya de s'interposer pour ramener le calme, n'échappa pas à la vindicte de leur adversaire. Conséquence de cette intervention qui ne lui a pas plu, ce dernier administra une gifle magistrale à l'intrus. Immédiatement et en guise de représailles, une bagarre opposa le trio et l'agresseur battit en retraite, vu le déséquilibre des forces.

Rancunier, ce camarade, muni d'un coutelas, revint à la charge pour prendre sa revanche. Il ne tarda pas alors à frapper à la porte de son rival qui l'accueillit avec des velléités évidentes. Surtout qu'il a aperçu l'arme blanche. En un éclair, il l'en déposséda pour lui perforer un rein avant de s'enfuir. Il a suffi d'un seul coup pour que la victime soit mortellement atteinte.

Alertées, les forces de l'ordre accoururent rapidement pour découvrir que le blessé, qui gisait sur le trottoir dans une mare de sang, était passé de vie à trépas. Des badauds, ayant assisté à la scène, dénoncèrent l'assassin qui a été arrêté en un temps record ainsi d'ailleurs que son cousin.

Lors de l'enquête préliminaire, l'accusé avoua son forfait en soulignant toutefois qu'il avait l'intention de faire peur à son protagoniste et non de le tuer.

" Dans le feu de l'action, le coup a été porté accidentellement. Je ne l'ai pas prémédité. D'ailleurs, si j'avais eu vraiment l'intention de le tuer, je lui aurais porté de nombreux coups pour être assuré de sa mort. Ce qui prouve bien que c'est le destin qui a voulu de la sorte : un seul coup malencontreux a suffi pour le terrasser " devait-il déclarer dans sa déposition devant le juge d'instruction qui a relâché le cousin. Ce dernier étant totalement étranger au crime.

D'autre part, le rapport de l'autopsie pratiquée sur le cadavre signale clairement que la victime a succombé à une blessure de trois centimètres, constatée sur un rein, ajoutée à une hémorragie fatale.

À l'audience, le prévenu a corroboré ses déclarations antérieures, faisant remarquer au juge qu'il n'avait nullement l'intention de tuer son rival, réfutant farouchement l'accusation formulée contre lui, celle de meurtre avec préméditation.

Lui emboîtant le pas, la défense a sollicité du tribunal de reconsidérer l'acte de son client en violences graves qui ont entraîné la mort. La cour sera-t-elle de cet avis ?

Hamadi TAZARKI

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mardi 11 décembre 2007 قضايا المجتمع


في المنصورة:
جرّدوا المدرسة من كل أجهزة الإعلامية


خلال البحث في قضية سرقة من داخل محل مسكون توفرت للاعوان معلومات تفيد أنّ ثلاثة أشخاص ارتكبوا جريمة سرقة من داخل المدرسة الابتدائية بالقيروان، فتمّ جلبهم وبالتحرّي معهم اعترف ثلاثتهم بالسرقة وبتفريطهم في المسروق بالبيع، وأنفقوا المردود المالي في ملذّاتهم...

وتم التعرّف على الوسيط في البيع وشاري المسروق، وبانطلاق التحقيق أفاد مدير المدرسة بأنها تعرّضت لعملية سرقة أثناء عطلة الشتاء المدرسية من قبل مجهولين تعمّدوا خلع الباب الرئيسي ثم خلع باب قاعة الاعلامية، واستولوا على ست وحدات اعلامية وجهاز تصوير للاعلامية وجهاز تحكم في التيار الكهربائي وآلة طباعة وجهاز للرقن، وقدر المسروق بستة آلاف دينار.

وباستجواب أحد المتهمين اعترف بما نسب اليه محقّقا أنه توجه صحبة المتهمين الآخرين إلى المدرسة، وخلعوا الباب الرئيسي ثم باب الاعلامية واستولوا على ما وجدوه من الأجهزة... وقاموا ببيع جهازي اعلامية بالقيروان، وباعوا البقية بسوسة... وفي مرحلة أخرى من التحقيق تراجع جزئيا في أقواله، وأكد أنه قام بالسرقة بمفرده، وأنه طلب من قريبه المتهم الثاني أن يتوسط له في بيع الاجهزة دون أن يعلمه بمصدرها.. ولكن القريب المتهم اعترف صراحة بمشاركته في السرقة وبدوره فيها.. كما اعترف المتهم الثالث بما نسب اليه مؤكدا أنه تم الاتفاق بينهم على القيام بالسرقة وقاموا بها كما سبق ذكره، وتولوا بيع جزء من المسروق بالقيروان، والبقية بسوسة.. وكصاحبه الأول تراجع جزئيا، وأوضح أن المتهم الأول اتصل به واعلمه ان بحوزته جهاز اعلامية، وعرض عليه شراءه، فقام بتجربته فاتضح له أنّ معطب فتولى بيعه لصاحب محل اعلامية، نافيا مشاركته في السرقة.. ومن ناحية ثانية اعترف القائمون بشراء الاجهزة المفقودة عن حسن نية وبأثمان عادية تماما، حسبما هو مضبوط بدفاترهم.

وبختم البحث أحيل المتهمون الثلاثة على المحاكمة من أجل السرقة المجردة والمشاركة في وفاق قصد الاعتداء على الأملاك التابعة للغير.. ويوم الجلسة أحضر واحد بحالة إيقاف، وحضر الآخران بحالة سراح.. وأنكر أحدهم ما سجل عليه لدى قاضي التحقيق بدعوى أنه كان خائفا ولم يكن يدري ما يقول، وأوضح أن علاقته بالموضوع تتمثل في كونه شاهد الأجهزة أمام المدرسة مهملة، فأخذها... كذلك أنكر المتهم الموقوف ما نسب اليه... أما المتهم الثالث فقد اعترف متمسكا بما سجل عليه في التحقيق... وفي آخر الجلسة قضت المحكمة بسجنهم لمدة سنة واحدة وأسعفتهم بتأجيل التنفيذ، مع تحذيرهم من مغبة العودة في الأجل القانوني.

محمد العجيلي

Société jeudi 13 décembre 2007

Le quatuor et les filles de joie

Passant par Cité Ennasr suite à une ronde de routine, les agents de police ont arrêté un conducteur de taxi et trois jeunes gens. Le quatuor était impliqué dans une affaire de mœurs.

Les policiers ont été, en effet, attirés par le rassemblement de quatre personnes à une heure tardive.

Pour s'assurer que tout allait bien, les agents de l'ordre se sont approchés pour vérifier les papiers d'identité des quatre individus.

Ils ont découvert que parmi les quatre personnes, il y avait un chauffeur de taxi.

Interrogé, ce dernier a déclaré qu'il venait de déposer un client et attendait d'être payé pour partir.

Interrogé, le même client a donné une autre version des faits. Il déclara avoir emprunté le taxi en question. Entre-temps, le chauffeur avait engagé une discussion par laquelle, il a découvert que le jeune homme se dirigeait vers la cité Ennasr pour passer une soirée bien arrosée.

C'est ainsi qu'il lui a proposé de le conduire vers un appartement occupé par deux filles.

Dans la foulée, le chauffeur de taxi lui a demandé en contrepartie la somme de cent cinquante dinars, le prix à payer pour passer une nuit de plaisir.

L'idée a plu au jeune homme qui a remis l'argent en question au chauffeur du taxi.

Arrivé à destination, le chauffeur appela avec son téléphone portable les deux filles qui sont descendues pour recevoir le client.

Seulement, elles ont demandé à être payées à l'avance. A partir de cet instant, les événements allaient prendre une autre tournure, quand le chauffeur a été sommé par le jeune homme de remettre l'argent aux deux filles.

Et c'est au moment où la discussion avait commencé que les agents de police sont intervenus.

Le quatuor a été alors arrêté, le chauffeur a été accusé de proxénétisme et les deux filles, de prostitution et de complicité.

Ils ont été écroués en attendant d'être traduits devant la justice.

Lamia CHERIF
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Société vendredi 14 décembre 2007


La voyante et la jeune fille

Une jeune fille possédant un diplôme universitaire avait agi d'une manière assez naïve. Cette fille ayant accompli son troisième cycle avec succès, s'est mise depuis à chercher un emploi.

Son chômage ayant assez duré, elle n'a pas trouvé mieux que de recourir aux services d'une voyante pour l'aider à décrocher un travail.

Bien évidemment, il fallait bien qu'elle débourse de l'argent pour pouvoir jouir et profiter des capacités surnaturelles de la voyante.

Après une première séance consacrée à déterminer le profil de la candidate, la voyante s'est mise au travail pour éloigner le mauvais sort jeté à l'encontre de la jeune universitaire. Du coup, on est allé chercher des herbes par-ci et d'autres par-là. A la fin elle a préparé une recette magique qui devait servir à la préparation du remède que la jeune fille devait prendre pendant une semaine. Mais la fille et en plus de l'argent déboursé, Elle a eu des symptômes de vertige et de trouble.

Elle a été transportée à l'hôpital où les médecins ont diagnostiqué une intoxication aiguë nécessitant un repos total pendant au moins un mois.

La jeune fille a compris alors que la voyante était à l'origine de cet empoisonnement. Elle la dénonça aux agents de police qui, suite à une enquête menée dans le milieu de la voyante, ont décidé de l'arrêter et la traduire devant la justice.


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dimanche 16 décembre 2007 قضايا المجتمع


في صفاقس:
مجهولون قتلوا الأب والأم وأحالوا الطفل على الإنعاش

اهتز سكان الضاحية الجنوبية بصفاقس وتحديدا المقيمين بطريق المطار مساء الجمعة الماضي على وقع حادثة أليمة جدا ذهبت ضحيتها اسرة تتكون من اربعة انفار حيث قتل الأبوان وتضرر الابن فيما تمكنت البنت من الفرار

وقد طرق باب منزلهم مجهولون وبادروا بالاعتداء على الطفل وأمه لادخال الفزع على الجميع وللرضوخ على ما يبدو لطلباتهم وغاياتهم ولما حاول الزوج الدفاع عنهم وعن نفسه وبيته سددوا له طعن اردته قتيلا على عين المكان في حين حملت الزوجة الى المستشفى اين لفظت انفاسها الاخيرة رغم محاولات مكثفة بذلها الاطار الطبي لانقاذ حياتها في حين تم الاحتفاظ بالطفل لتقديم العلاجات اللازمة له ولاذت البنت بالفرار من قبضة هؤلاء المعتدين وما ان علمت السلط القضائية والامنية بالضاحية حتى تحولت على عين المكان لمعاينة الحادث المريع وفتح بحث تحقيقي للكشف عن دوافع هذا الاعتداء وتحديد الجناة.

الحبيب الصادق عبيد

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jeudi 20 décembre 2007 الحياة الوطنية

يكثرالحديث قبل حلول عيدي الفطر والاضحى من كل عام عن "سرقات أيام العيد".. فبعض محترفي السرقة " الموصوفة " يدرسون قبل حلول العيد ضحاياهم القادمين.. ويتتبعون أخبار من سيقضي العيد بعيدا عن بيته.. وان كان في البيت حارس

وهل فيه كلاب أو حماية الكترونية أم لا.. الى غير ذلك من التفاصيل.. التي تهم الجيران والتوقيت المفضل لمداهمة البيت.. وتركه " سقف وقاعة "..عافانا وعافاكم الله..

وحسب روايات بعض الاصدقاء "المليعين" ونوادرهم فان بعض اللصوص لهم مواسم مفضلة.. منها السرقة في ساعات الافطار في شهر رمضان وأيام العيد.. وخلال انشغال الاجوار بعرس في الحومة..

وبالنسبة للتوقيت اليومي فان الساعات المفضلة لم تعد ليلية بل " في النهار والقايلة " حسب توقيت مغادرة الزوجين والاولاد للبيت نحو مراكز العمل والدراسة.. أو للتسوق.. الخ

ومهما قيل عن الدور الذي يمكن أن تلعبه قوات الامن لمحاصرة هذه الظاهرة.. خاصة ايام الاعياد.. فان المسؤولية الكبرى يتحملها الاجوار..في نفس العمارة أو في نفس الشارع والمنطقة السكنية..

على الجميع أن يتخلوا عن " الانانية " ومنطق جحا " اخطا رأس واضرب " و" ابعد عن دارنا واضرب "..

ان اللامبالاة بما قد يقع للأجوار ليلا ونهارا.. وبيوتهم ظاهرة خطيرة.. وخطيرة جدا..

وكم من حريق أمكن محاصرته لان الاجوار تدخلوا بسرعة وانقذوا جيرانهم ثم تضامنوا في اطفاء النار..

وكم من سرقة اجهضت لان الاجوار فتحوا ابوابهم ونوافذهم.. أو اشعلوا النور..ورفعوا صوتهم..

وكم من كارثة أمكن تجنبها بفضل مكالمة هاتفية سريعة أجراها أحد السكان مع الحماية المدنية وشرطة النجدة..

أن التقدم كل لا يتجزأ.. والمواطنة تبدأ بالتضامن.. في كل المجالات.. بما في ذلك في تامين الجيران لبعضهم البعض..

يكتبه: كمال بن يونس


دار الصباح - شارع 7 نوفمبر 1987 - 1004 المنزه | الهاتف : 71.717.222 | الفاكس : 71.723.361 | البريد الالكتروني assabah@gnet.tn

En signe de remerciement, il lui remet une cigarette farcie de drogue
Il s'agit dans cette affaire ou a comparu un jeune homme accusé de consommation de produits stupéfiants. (takrouri)

D'après l'acte d'accusation il ressort que le jeune homme a été interpellé sur la voie publique, par une ronde de la police étonnée par la démarche titubante et anormale de ce dernier.

Emmené au poste de police, il fut soumis aux examens d'usages qui confirmèrent son état de dépendance à l'égard des produits stupéfiants.

Lors de l'interrogatoire, il déclara qu'il a lié connaissance dans un bar avec une personne qu'il ne connaissait pas, et auquel il a offert une tournée de bière, en contrepartie et en remerciement pour son geste, ce dernier lui remit deux cigarettes farcies de drogue.

A sa sortie du bar, il alluma l'une des cigarettes pour un petit moment d'évasion, mal lui en prit car c'est à ce moment-là qu'il fut repéré par les policiers.

A l'audience, il donna une autre version des faits, affirmant qu'il connaissait le pourvoyeur en question qui n'était autre qu'un dealer habitant le même quartier, et fit part de ses regrets à la cour.

Son avocat axa sa plaidoirie sur la situation sociale et le jeune age de son client, pour solliciter les circonstances atténuantes.

La cour rendra son verdict ultérieurement.

Lamia CHERIF
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Société dimanche 06 janvier 2008


Chèrement payé, ce repas gargantuesque !

L'accusé n'est pas prêt de l'oublier de sitôt cette fameuse nuit fatidique d'autant qu'il a écopé d'une peine exemplaire de dix ans de prison pour un repas copieux qu'il a certainement payé très cher, trop cher même.

Vers minuit, il était en galère avec un compère.

Tous deux fortement ivres, après une tournée des ducs bien arrosée. Mais au lieu de rentrer, ils continuèrent leur vadrouille nocturne à travers les rues de la capitale qui les mena au quartier de Bab Jédid où ils dénichèrent un restaurant populaire encore ouvert à cette heure tardive de la journée.

Ayant déjà ingéré force cannettes de bière, ils avaient à présent une faim de loup à apaiser le plus rapidement possible. L'acolyte du prévenu ne se fit pas alors prier pour commander les plats les plus consistants et les plus chers afin de rassasier un estomac bien vide. Etant encore clairvoyant, il avala goulûment les mets à grande vitesse avant de prendre momentanément congé de son compagnon. C'est du moins ce qu'il prétendit, car en réalité il a pris ses jambes à son coup pour filer loin du coin, n'ayant pas de quoi payer ce repas abondant qu'il s'est offert, alors que son compagnon attendait vainement son retour.

Néanmoins, il termina tranquillement son festin et s'apprêta à quitter les lieux sans payer la facture que lui présenta le garçon. Le gérant du restaurant dut ainsi intervenir, mais sans obtenir gain de cause, le client lui ayant avancé que ce n'était pas lui qui avait commandé les repas.

Une altercation verbale s'ensuivit entre les deux hommes à l'issue de laquelle l'alcool l'emporta puisque le forcené s'en prit violemment à la devanture de la gargote dont la vitrine vola en éclats. Cela ne lui a pas suffi car il s'attaqua au réfrigérateur qu'il endommagea sérieusement avant de s'en prendre au patron. La balance des forces ayant penché en faveur du tenancier, l'accusé sortit alors un couteau qu'il planta dans l'abdomen de son rival qui s'en tira miraculeusement, suite à une longue hospitalisation, ponctuée de deux opérations chirurgicales.

Son forfait accompli, l'accusé quitta les lieux comme si rien ne s'était passé, mais sa vadrouille ne dura pas longtemps puisqu'il a été arrêté par les forces de l'ordre qui recueillirent ses aveux complets. Lors de l'enquête, il souligna que c'est la faute à l'alcool qui lui a fait perdre sa lucidité.

Traduit devant la chambre criminelle du tribunal correctionnel de Tunis sous le chef d'accusation de tentative de meurtre, l'ivrogne nia farouchement avoir eu l'intention de donner la mort à son adversaire. " J'ai utilisé le couteau pour me défendre ", a-t-il indiqué au juge.

L'avocat devait suivre la thèse de son client et solliciter les circonstances atténuantes en sa faveur, vu l'état d'ébriété dans lequel il se trouvait lors de la bagarre. Malgré la brillante plaidoirie de la défense, le tribunal a infligé à l'accusé une peine de mise à l'ombre de dix années.

Hamadi TAZARKI
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Société mercredi 09 janvier 2008


Faits divers
La maîtresse empoisonneuse
Un sexagénaire fut admis dans un hôpital de la place, où il lutta deux jours contre la mort et rendit l'âme dans des circonstances plus que dramatiques.

L'autopsie révéla que la mort était due à l'absorption d'une substance toxique qui a endommagé l'appareil digestif causant une hémorragie interne.

Une enquête fut ouverte et révéla que l'auteur de ce geste meurtrier n'était autre que la maîtresse de la victime.

Il avait soixante cinq ans. Il vivait dans l'aisance et il aimait les femmes. Il a été empoisonné par l'une de ses conquêtes.

Un jour et alors qu'il prenait le dîner dans un restaurant de la banlieue nord, son regard croisa celui d'une vieille connaissance. Cette ancienne amie était accompagnée d'une jolie dame.

Il quitta sa table et alla saluer les deux femmes.

A cet instant précis quelque chose s'est produit et l'a encouragé à inviter les deux dames à venir s'attabler avec lui.

Le dîner avait-il pris fin que le gentleman s'était pressé pour prendre le numéro de la jeune dame. Le soir-même, il l'appela et l'invita au déjeuner du lendemain.

Il découvrit, ainsi, que celle-ci est une jeune veuve. Elle avait trente ans et travaillait pour subvenir à ses besoins.

Le sexagénaire se rendit compte que sa nouvelle amie avait besoin d'être entretenue.

Et comme, il en était devenu presque amoureux, il lui proposa de lui venir en aide.

Il lui acheta une maison et lui consacra une rente mensuelle. Il devint son amant.

Les deux tourtereaux et malgré la différence d'âge, vécurent ensemble un bon moment.

Néanmoins et après deux ans le sexagénaire commença à se lasser. Il ne rendait que rarement visite à sa maîtresse et mit fin à la rente qu'il lui versait.

La jeune maîtresse découvrit que son amant rôdait autour d'une jolie et jeune serveuse.

Elle apprit que le sexagénaire avait offert à cette fille de vingt-deux ans une voiture.

Mieux encore, la belle serveuse et malgré tout cet intérêt que lui portait ce richissime vieillard n'avait pas cédé. Elle avait exigé, s'il voulait réellement d'elle, de venir demander sa main auprès de ses parents.

A partir de ce moment, l'ancienne maîtresse décida de réagir.

Elle prit contact avec son amant et usa de toute sa force de conviction pour le faire revenir sur sa décision. En vain. Le sexagénaire ne céda pas d'une semelle et somma son ancienne maîtresse de rester en dehors de toute cette histoire.

Alors, elle monta tout un plan pour se débarrasser de lui à jamais. Elle l'invita, soit-disant, à un dernier rendez-vous d'adieu.

L'ancienne maîtresse avait pris son temps pour préparer un dîner copieux dans lequel elle a glissé une substance toxique qui sera pensa-t-elle une correction pour son amant.

Elle a été écrouée en attendant de comparaître devant la justice pour répondre de son forfait.

Lamia CHERIF

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Profiter de la maladie de son associé pour mener l'entreprise commerciale commune au bord de l'abîme : c'est ce qui est arrivé à ce vieil homme qui a bossé sa vie durant pour monter cette affaire naguère florissante et qui se trouve aujourd'hui tout près de la banqueroute.

C'est le prix qu'il a chèrement payé pour avoir placé une confiance aveugle dans son partenaire qu'il a chargé de s'occuper des finances de l'établissement pendant sa maladie qui a nécessité plusieurs séjours dans les cliniques.

Etant seul aux commandes, l'associé, sans foi ni loi, commit de nombreuses malversations qui mirent en péril la viabilité de l'établissement.

Ayant grandi à La Manouba auprès d'un père épicier, le plaignant devait montrer des aptitudes exceptionnelles pour le commerce. Rapidement, il prit la relève et fit de la petite épicerie, une superette prospère. Les affaires marchaient rondement, à sa grande satisfaction. Profondément croyant, il venait toujours en aide aux déshérités, en guise de remerciements au créateur.

Son avenir assuré, il convola en justes noces et combla sa petite famille qui vécut dans l'aisance, ne manquant de rien.

Toutefois, le hasard mit sur sa route, un homme d'affaires qui ne tarda pas à devenir son associé, en lui proposant plusieurs projets juteux.

Les réussites se succédèrent, les deux hommes travaillant dans l'harmonie la plus complète.

Mais le destin n'allait pas épargner le plaignant. Il tomba gravement malade et son état de santé périclita comme ses affaires puisque son associé profita de l'occasion pour entreprendre des activités louches.

Hospitalisé à plusieurs reprises, il n'avait aucune connaissance de la situation financière véritable de son entreprise, son partenaire lui assurant que tout allait pour le mieux. Alors que tout empirait et que la société commerciale était au bord de la faillite.

Après une longue convalescence, le patron reprit du service pour se rendre malheureusement compte qu'il est au bord du précipice, les créanciers l'attendant de pied ferme.

La mort dans l'âme, il est allé se plaindre à la justice, accusant son propre associé de malversations qui ont mis à genoux son entreprise.

Interrogé, le prévenu a nié farouchement cette accusation, soulignant avec amertume que de nombreuses actions commerciales avaient malheureusement conduit la société aux difficultés financières auxquelles elle fait, à présent, face.

Le dossier de l'affaire, diligenté par les agents de la brigade économique, sera examiné par un juge d'instruction du parquet de La Manouba.

Hamadi TAZARKI

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Société mardi 15 janvier 2008
Les deux candidates à l'émigration plumées


Les faits de cette affaire ont éclaté suite à une plainte déposée par deux femmes qui prétendent avoir été escroquées par un homme lequel s'est présenté en tant qu'un avocat avec sa secrétaire.

Les deux plaignantes ont déclaré qu'au milieu du mois dernier, elles avaient fait la connaissance d'une jeune fille. Cette dernière leur avait dit qu'elle était prête à les aider à immigrer en Allemagne.

Leur interlocutrice n'avait pas omis de les informer qu'elle était la secrétaire d'un avocat chargé par une société allemande de recruter des employés pour son usine de montage de voitures.

La jeune fille proposa aux deux dames de venir en parler avec son patron. Une première rencontre eut alors lieu. Les deux femmes furent, ainsi, reçues par le pseudo-avocat qui confirma les dires de sa secrétaire.

Il leur demanda ainsi de l'argent pour finaliser le contrat. Chacune des deux femmes devait payer la somme de quatre mille dinars représentant les frais de dossier, du transport et de l'hébergement pendant la période de stage.

Justement, la somme demandée fut versée sur un compte bancaire. En contrepartie, le faux- avocat fit signer aux deux dames des contrats, dans l'attente bien évidemment d'obtenir les visas nécessaires pour émigrer en Allemagne.

Seulement et après plus de deux semaines d'attente, les deux candidates à l'immigration perdirent les traces de l'avocat et de sa secrétaire.

Après avoir perdu patience, elles décidèrent de porte plainte. Une enquête fut alors ouverte. Les auxiliaires de la justice réussirent à identifier les deux suspects. Les deux accusés furent arrêtés et interrogés. Ils n'ont pas nié les faits, bien au contraire, ils ont reconnu avoir reçu de l'argent des deux plaignantes. En revanche, ils ont nié être un avocat et une secrétaire comme le prétendaient les deux victimes.

Les deux accusés ont confirmé être des intermédiaires chargés par une société étrangère pour recruter de la main d'œuvre tunisienne. Ils ont déclaré en outre que les contrats en possession des deux victimes sont bel et bien réels. Ils attendent tout simplement la confirmation des responsables allemands pour finaliser les procédures du voyage.

N'empêche qu'ils ont été inculpés d'escroquerie. Les deux accusés ont été écroués en attendant d'être traduits devant la justice.

Lamia CHERIF
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Société jeudi 17 janvier 2008


Faits divers
Le pervers pris au piège

La jeune couturière, qu'il vente ou qu'il pleuve, est toujours la première à son poste et la dernière à quitter son travail tellement elle est consciencieuse. Sa patronne la citait toujours en exemple et lui confiait les tâches les plus urgentes qui la retenaient parfois assez tard.

Et bien que l'atelier de confection soit implanté dans les environs de L'Ariana, elle n'a jamais refusé de rendre service à sa cheftaine, au risque d'effectuer parfois le trajet du retour chez elle, à pied. Les moyens de transport, la nuit, se raréfiant, surtout les bus.

Jusque là tout allait bien pour elle quand un jour, elle a été retenue plus que d'habitude par son travail, vu la commande urgente de vêtements à honorer.

Elle s'appliqua tant et si bien qu'elle quitta l'atelier vers le coup de dix heures du soir. De guerre lasse d'attendre indéfiniment un bus, elle se décida alors à emprunter le chemin du retour à pied. Elle hâtait le pas pour rejoindre dans les meilleurs délais sa petite famille qui l'attendait, mais, à un détour, le hasard devait mettre sur sa route un ivrogne fort menaçant.

Une rencontre fortuite qui allait s'avérer pleine de périls.

Avant que la jeune femme ne réalise ce qui lui arrive, l'énergumène était déjà planté en face d'elle, exhibant un coutelas de boucher et bouche cousue. Son arme blanche suffisait pour traduire ses intentions belliqueuses. Il empestait l'alcool et il n'y avait pas âme qui vive, pouvant le dissuader de commettre son forfait. Malgré la pluie battante, il l'a forcée à le suivre dans une masure éloignée qui lui sert en réalité de taverne qu'il fréquente en compagnie d'individus peu recommandables pour étancher particulièrement leur soif et se divertir si l'occasion se présente avec des filles de joie qu'ils ramènent au gré des rencontres.

Esseulée qu'elle était, elle a tenté de l'amadouer en lui proposant une somme d'argent ainsi que son téléphone portable, mais, en grand « seigneur », il a refusé l'offre magnanime, car ce n'était pas l'objectif recherché : il entendait seulement assouvir son instinct bestial avant de la laisser partir.

Prise de panique, elle s'exécuta et suivit son bourreau jusqu'à sa tanière. Là, il commença à deviser avec sa victime qui remarqua rapidement que son ravisseur avait d'énormes difficultés d'élocution, tellement son esprit était embué puisqu'il avait ingurgité moult bouteilles de vin.

Paralysée dans un premier temps par la frayeur, elle a cédé aux préliminaires avant de se ressaisir et prendre son courage à deux mains pour mettre fin à son calvaire.

Subrepticement, elle plongea ses doigts dans son sac à main pour en sortir un vaporisateur de parfum qui s'avéra particulièrement efficace. En effet, il lui a suffi de deux jets dans les yeux de son agresseur pour l'aveugler complètement avant de prendre ses jambes à son cou, se libérant ainsi des griffes du prédateur. Ce dernier tenta de s'agripper à sa victime, mais il tituba et s'affaissa au sol ivre-mort.

La couturière se rendit au triple galop au poste de police le plus proche pour raconter sa mésaventure aux agents, leur indiquer l'endroit de la tanière et surtout leur fournir le signalement précis de son ravisseur qui a été retrouvé sur le champ et arrêté.

Placé en cellule de dégrisement, il a recouvré le lendemain sa lucidité et avoué sa tentative de viol de la jeune femme.

A l'audience, il a sollicité le pardon, mais le tribunal de première instance de L'Ariana lui a infligé une peine de quatre ans de prison.

Hamadi TAZARKI